Accompagnés d'un verre de lait, ces Millionaires shortbread sont délicieusement frais, à déguster au jardin à l'ombre des arbres, lorsque la température  dépasse les 30° en Normandie, et vite vite avant qu'ils ne fondent entre nos doigts.

Millionaires shortbread, ces petits gâteaux portent bien leur nom, ils sont riches à souhait, à la fois croustillants et fondants...

Millionaires shortbread: pour une vingtaine de petits carrés

- Le biscuit:

110 g de beurre demi-sel, en dés

115 g de farine

25 g de sucre

1 ou 2 CS d'eau

Préchauffer le four à 160°. Beurrer un moule rectangulaire ( environ 18 x 21 cm) et le recouvrir de papier sulfurisé. J'ai utilisé un rectangle à pâtisserie posé sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé, plus simple pour le démoulage.

Mélanger la farine, le sucre et le beurre. Ajouter l'eau pour obtenir un mélange sableux, on peut mélanger à la main mais au robot, le résultat est meilleur, plus régulier. Étaler ce mélange au fond du moule, bien le répartir et l'étaler régulièrement. Cuire 20 min, et laisser refroidir.

- Le caramel:

50 g de beurre

50 ml de sirop d'érable ( je pense qu'on doit pouvoir le remplacer par un miel neutre)

1 boîte de lait concentré sucré

Dans une casserole, faire chauffer tous les ingredients à feu moyen, jusqu'à l'obtention d'un caramel blond. Verser sur le biscuit refroidi et mettre au frais jusqu'à l'étape suivante.

- Le chocolat:

une plaque de chocolat au lait à pâtisserie, environ 170 g

50 g de beurre doux

Faire fondre au bain-marie le chocolat et le beurre, laisser légèrement refroidir quelques minutes puis verser sur le caramel. Laisser au frais au moins une heure puis découper en carrés.

lle était donc couchée et se laissait aimer
Et du haut du divan elle souriait d'aise.
Les Fleurs du Mal (1857)Elle était donc couchée et se laissait aimer
Et du haut du divan elle souriait d'aise.
Les Fleurs du Mal (1857)Elle était donc couchée et se laissait aimer
Et du haut du divan elle souriait d'aise

Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères,
Des divans profonds comme des tombeaux...

Charles Baudelaire
Les Fleurs du Mal.

Divin divan, s'y reposer, lire, papoter, c'est quand même un de nos endroits favoris à la maison... Et grâce à quelques coussins, home made *, en rappeller l'usage.

( coupon de chanvre trouvé chez Bord de Scène)

* Je précise, en réponse à vos interrogations, oui , oui, c'est moi qui les ai fait, m'dames!

Un grand merci à vous toutes qui passez, laissez un commentaire (il faut être motivée, avec les nouveaux champs à remplir) ou pas, vos visites me ravissent ! Bienvenue aux nouvelles abonnées, j'espère que vous trouverez votre bonheur à travers mes pages.

Olivier Adam est sans aucun doute mon auteur français préféré. Du coup, je n'en ai plutôt que du bien à dire, et je suis prête à passer sur quelques défauts, voire sur une façon de s'apitoyer sur soi-même agaçante qui donne quelques longueurs au livre.

Dans ce roman, plus autobiographie que roman d'ailleurs, il apparait assez clair que le narrateur, Paul Steiner, un écrivain plutôt à succés dans la quarantaine, est l'auteur lui-même. Si on fouille ici ou là dans l'actualité pipolesque, quand on apprend qu'Olivier Adam s'est séparé de sa femme, qu'il s'est fâché avec ses parents à la suite de ce livre, le lien se fait assez clairement. Il s'est d'ailleurs souvent inspiré de personnes proches dans ses romans, ce qui lui a été parfois reproché. De tous les romans d 'Olivier Adam, je trouve que c'est dans celui-ci qu'il se livre le plus.

L'histoire, Paul Steiner, écrivain alcoolique et depressif, s'est séparé de sa femme, il se retrouve père à temps partiel, un week-end sur deux. En même temps, il doit assister ses parents, suite à l'hospitalisation de sa mère, prendre soin de son père et l'aider à déménager. Pour cela, il revient dans la petite ville de banlieue où il a vécu, enfant, et dont il s'est éloigné en choisissant de vivre à St Malo (ou vit Olivier Aam). Ce retour va lui fournir l'occasion de revoir ses anciens amis, son premier amour aussi, d'essayer  de renouer des liens avec son frère, distendus, peut-être aussi avec son père, dont les coups de pieds au derrière ont souvent remplacé toute discussion.

On retrouve dans ce livre tous les thèmes récurrents chez Adam, la politique et la montée de l'extrême-droite, les différences sociales, mais aussi et surtout la dépression, l'auto-critique. C'est vrai que parfois, on a le sentiment que l'auteur en fait trop, qu'il noircit à dessein son propre personnage pour mieux s'auto-flageller  par la suite. Certains passages de son livre mettent mal à l'aise, c'est vrai, tant on a le sentiment de pénétrer dans son intimité et surtout de ne plus être dans le cadre d'un roman mais dans la réalité, et parfois d'être devant des règlements de comptes familiaux. Il tourne en boucle sur sa dépression, c'est un peu lassant.

Malgré tout cela, j'ai aimé ce roman, parce qu'on s'y retrouve forcément, à un moment ou à un autre. C'est aussi une vraie reflexion sur le travail d'écrivain, qui doit être un peu en marge de la société, à la lisière, pour mieux s'en imprégner. Comment l'écrivain est perçu par les autres, un passe-temps, une lubie plus qu'un métier. Aussi sur les relations avec la presse ou avec les éditeurs .

( En plus, je trouve qu'il est trés beau et a beaucoup de charme :-))

Olivier Adam - Les lisières par Librairie_Mollat

Il n'est pas question ici de substance illicite ici, je vous rassure.

Les draps en chanvre ont une place particulière, je les aime beaucoup et les déclinent dans toute la maison, en rideaux, nappe, jeté sur un canapé, en dessus de lit, ou en simple couverture les nuits d'été.

Intemporels, ils se moquent des modes, du temps qui passe et qui les rend de plus en plus beaux et si doux au toucher.

*photo issue du site Equidia

Ourasi est parti trotter vers d'autres verts pâturages, j'en suis triste mais ça donne encore plus de valeur à ces quelques heures que nous avions partagé auprés de lui en septembre dernier, loin d'imaginer, malgré son âge, qu'il ne serait plus là quelques mois aprés. Ourasi, juste un cheval de rêve pour moi...

Certaines d'entre vous m'ont demandé des précisions, alors les voici! J'ouvre une boutique de linge ancien, teint ou non. La boutique en ligne, les brocantes ventes privées ou puces des couturières vous donneront l'occasion de voir mes objets ou peut-être juste de faire connaissance!

La gamme de linge ancien sera vaste, de la nappe damassée et monogrammée la plus fine au coupon de chanvre rustique, je pense qu'il y aura de quoi satisfaire toutes les amoureuses du linge ancien... Linge de table ou d'office, linge de lit et chemises brodées, le choix est vaste...

Quelques petites images pour vous faire patienter:

Le lien de la boutique est dans la colonne de gauche, et je vous informerai ici des mises à jour...j'attends un hypothétique rayon de soleil pour photographier les objets, ici, il faut allumer les lampes dés le matin, en ce moment!

De toutes les matières, c'est le chanvre que je préfère...

Surtout quand il a acquis, au fil des ans et des lavages, cette douceur incroyable.

Saisirr vite, vite le rayon de soleil de la journée avant qu'il ne se sauve..

Un très grand merci à vous toutes pour vos souhaits, vos encouragements, tous vos mots si gentils qui me touchent beaucoup, vraiment beaucoup!

Un grand torchon en lin, quelques lettres et on annonce la couleur à nos futurs invités :-) Une petite nappe sans prétention qui s'accorde avec ma table de bistrot.

La blogosphère est drôlement active ce matin tout le monde ou presque a fait son sapin ou commencé sa décoration...tout le monde sauf moi, qui vient juste de retrouver le carton des décorations...Il n'y a plus qu'à!

Se réveiller en pleine nuit avec en tête LA couleur que l'on souhaite obtenir, se dire que puisqu'on est réveillée on pourrait en profiter, non? Non...

Patienter quelques heures puis se décider. Il faut choisir la pièce de linge parmi celles qui sont rangées dans l'atelier, lavées, repassées et soigneusement pliées...ou parmi celles qui, nouvellement arrivées attendent leur tour de machine à laver? Avoir peur de se tromper, de gâcher ces jolis draps, ces broderies sur lesquelles une jeune fille s'est appliquée. Alors choisir plutôt une nappe, des serviettes?! Et quelle matière choisir, le chanvre, ma préférée qui absorbe si bien la teinte et en ressort transformée et rajeunie, cette matière qui était l'apanage des familles pauvres devient aujourd'hui une matière recherchée, si douce et embellie au fil des usages et des lavages. Le lin, la teinture fait ressortir chaque fibre du tissu, et sublime les monogrammes...

Se décider sans trop réfléchir, tenter les mélanges de couleurs sans vraiment savoir ce qu'on va obtenir comme résultat, mais c'est ça qui me plaît, ainsi chaque pièce sera unique pour sa future propriétaire ou pour moi!

Mettre en route la machine avant de changer d'avis, et vite, vite tourner les talons  pour éviter les sueurs froides!

 Et pour répondre à vos interrogations, oui, ça fonctionne, et je suis en général satisfaite du résultat (heureusement).

Etonnant comme le couvre-lit de Mamie ou Tante Marie* , un rien désuet, prend tout de suite un air vintage grâce au miracle de la couleur et de quelques pincées de poudre, ici du bleu ardoise de chez Dylon. Idéal pour réchauffer un lit d'enfant ou un aprés-midi douillet...

Le résultat donne un coloris entre l'ardoise et le bleu jean, un peu fané, moins vif que sur les photos.

*On a toutes eu une Tante Marie, qui faisait du crochet, et même, on trouvait ça moche alors qu'on les aime tant maintenant, comme quoi :-)

Chiné récemment, ce petit service à thé, brodé au point de croix. Je l'ai trouvé touchant avec son texte, ses couleurs vives, et j'ai imaginé la petite brodeuse qui s'est pliée de longues heures à sa réalisation. Set, couvre-théière, couvre-oeuf, ne reste qu'à sortir les scones du four,et tout sera prêt pour un tea time...

C'est au petit matin que je préfère mon jardin, j'en fais le tour, ravie de voir les nouvelles pousses ou roses fraichement écloses. Tout a pris du retard, côté floraison, mais la pluie a bien profité au jardin...

Dans mon jardin, j'ai fait le choix de planter des rosiers anglais que je trouve particulièrement robustes et ne necéssitant pas de soins, des rosiers anciens,  des buis, et des vivaces: anémones, géraniums, lavandes, phlox...

hortensias Annabelle qui se plaisent bien en pot

Géraniums vivaces bleu, buis qui se plaisent beaucoup dans le jardin et le rosier anglais James Galway qui pousse, qui pousse, il atteint presque 2 m, planté depuis 3 ans. J'aime beaucoup les géraniums vivaces qui sont des plantes trés économiques, à partir d'un pied, on peut de trés nombreuses boutures, on divise simplement la souche à la bêche et on les replante aux printemps, elles reprennent facilement.

Massif crée l'année dernière, avec un hortensia blans Madame Emile Mouillère et un autre dont j'ai oublié la variété, anémone Honorine Joubert ( bouture prelevée sur un plant du jardin) plantée cette année.

A la maison, le beau linge s'invite partout...mais depuis quelques semaines, encore davantage! Pour le contenir, un petit changement s'imposait à l'étage, et voici une chambre qui devient atelier, un endroit où j'aime passer du temps.

( mister Pot-de-Colle à qui j'ai intimé l'ordre de rester sage, il en est ravi)

Il a beau faire toujours beau et chaud, quel bel été en Normandie, vraiment, une certaine acidité de l'air le matin, des journées un peu plus courtes, une lumière qui se fait de plus en plus belle et rasante, jour aprés jour on bascule... Ce n'est pas moi, fille de septembre, qui m'en plaindrait, j'aime beaucoup cette époque de l'année, passage entre été et automne. Le jardin se met au diapason, lui aussi.

Le changement n'est pas qu'affaire de calendrier, il sera aussi dans notre vie. Ma maison cocon va abriter le bonheur d'une autre famille, qu'il nous reste à trouver, un peu beaucoup d'émotion pour moi à l'idée de la vendre mais il faut avancer.

Un autre chapitre de notre vie va s'écrire, pas trés loin, dans un endroit où installer enfin tous nos rêves et projets...

Psstt: je suis trés heureuse de voir des nouvelles abonnées à la newsletter, et je les accueille avec beaucoup de chaleur et de plaisir, on rajoute une chaise, on trouve une tasse, on fait une part de plus et on agrandit le cercle, mais je supprime systématiquement les abonnements en anonyme, je n'aime pas ça du tout, c'est un peu comme si on regardait chez moi par le trou de la serrure, je suis sûre que vous êtes trop bien élevées pour faire cela, non?!

Notre futur projet ne nous empêche pas de continuer d'embellir notre maison. Pour cette chambre, j'ai voulu un thème voyage, petit clin d'oeil pour rappeller que nous sommes sur les bords de Seine, et que de la fenêtre, on peut suivre les bateaux dont certains filent vers des destinations lointaines...

Bonne semaine!

Quand le temps normand n'incite guère à la promenade, il nous reste les voyages immobiles, comme celui que je fais, en faisant tourner ce globe, trouvaille de chine convoité et recherché depuis longtemps.

En plâtre, signé de la société J. Lebègue à Paris, éditeur et créateurde globes terrestres dans la fin du XIX°, il a tout de suite attiré mon attention chez l'un de mes brocanteurs favoris.

Pssstt....J'ai une petite invitation pour vous, si vous êtes en région parisienne, une vente à ne pas manquer, avec mon linge teint mais beaucoup d'autres objets déco de  créateurs.

Merci beaucoup de vos gentils mots sur mon billet précédent, Yoda en est tout frétillant, je crains qu'il  prenne la grosse tête, les chihuahuas sont plutôt du genre cabot :-)

Un fakir du Rajasthan au nom imprononçable (en phonétique, J'attache ta charrue, la vache), un peu beaucoup escroc sur les bords, s'est fait offrir un voyage à Paris par les habitants de son village, afin d'acheter le dernier modèle de lit à clou, en promo,  de chez Ikea, en vue de le reprendre au prix fort à son retour. Vêtu de son plus beau costume, un (faux) billet de 100 €, il débarque à Roissy, puis pris en charge par un chauffeur de taxi gitan qu'il n'aurait jamais dû escroquer, se rend chez Ikéa où l'attend son nouveau lit à clou,  un grand choc culturel, et surtout l'Amour!

A partir de là, débute un voyage complètement déjanté et rocambolesque pour le pauvre fakir, on y croise une galerie de personnages tous plus improbables les uns que les autres, même Sophie Marceau.  Certes ce livre est trés drôle, mais pas que. C'est aussi, toujours sous le couvert de l'humour et du burlesque, une évocation du sort des clandestins, partis d'Afrique ou d'ailleurs, détroussés par des passeurs et qui essaient à tous prix, même au prix de leur vie, d'entrer en Grande-Bretagne ou en France, pour espèrer y vivre mieux, un jeu du chat et de la souris avec la police, aussitôt arrivé, aussitôt repéré et aussitôt renvoyé. Peut-être que l'humour est une des meilleures armes qui soit pour attirer notre attention sur le sort des plus pauvres, clandestins ou orphelins du Rajasthan.

C'est un excellent roman, à découvrir!

  Cette époque de l'année est souvent celles des bonnes résolutions, qui heureusement, prendront fin avec le mois de janvier, du moins chez moi. Du coup, un livre, parmi les meilleures ventes, qui me promet d'être en super forme sans passer par la case médecin et ordonnances, je suis preneuse, et j'ai donc acheté ce livre.

Bien mal m'en a pris, je n'ai rien appris du tout, ce livre se contente de dérouler une longue liste de lieux communs, du genre, pour être en forme, mangez mieux, bougez plus, lavez vous les mains en sortant des wawas et changez souvent vos oreillers. Incroyable, non? Bref, suivez donc mon ordonnance plutôt, achetez-vous à la place un livre qui vous fait vraiment plaisir, le bonheur c'est bon pour la santé!

Aimer, rire, s'émouvoir, partager, rencontrer, lire, créer, cuisiner, se régaler, goûter, câliner, être déraisonnable, embrasser, découvrir, voyager, se réjouir, décorer, pleurer, faire des folies, s'épanouir, vivre à fond tous les moments de l'existence .... voici le programme que je vous souhaite pour 2014.

J'espère vous retrouver l'année prochaine, vous qui m'avez accompagnée tout au long de cette année et des précédentes, les habituées, les nouvelles, celles qui passent sur la pointe des pieds, celles qui laissent un petit mot à chacune de leur visite, celles que j'ai rencontré pour de vrai et qui sont devenues des amies chères, celles dont j'aimerais  faire la connaissance, merci à toutes d'être là, jour aprés jour, billet aprés billet. 

Incroyable, cet hiver qui ne se décide pas à arriver, je ne vais pas m'en plaindre....En attendant, je saisis au vol les rayons du soleil sur les murs de ma chambre.

J'ai eu envie d'assortir les rideaux à mes taies, je suis dans ma période parme cette couleur relève joliment le taupe des murs, rien de plus simple, un drap ancien teint suspendu la tête en bas pour mieux profiter du monogramme et quelques pinces pour le haut... La déco, c'est chouette quand on en change rapidement et facilement!

 ~ Bonne semaine à vous! ~

D'aucuns d'aucunes ne fêtent pas la St Valentin, parce que chez eux c'est la St Valentin tous les jours. Moi, la St Valentin, j'aime bien. D'abord parce que, de nos jours, chaque occasion de se faire plaisir est bonne à prendre quand on ne sait pas ce qui nous attends demain, et qu'une journée toute entière consacrée à l'amour, l'attention envers l'autre, la nunucherie cucul-romantique, ben je ne vois pas pourquoi je m'en priverais.  D'autant que rien ne m'oblige à jouer les gogos dans les boutiques pour acheter du rouge du coeur du cher du mauvais goût.
Et puis il n'y a pas que les amoureux, on peut aussi la fêter à tous les amours/amis de sa vie qui rendent aussi la vie plus belle: enfants, proches, copines et même les animaux dont on est gaga
Alors bonne st Valentin à tous, je vous souhaite cette fête douce comme un bol de friandises, sucrée, réconfortante, mais sans abus!

Fêter le printemps, et dans quelques jours Pâques et ses grandes tablées familiales, rires d'enfants et chasse aux oeufs où même les plus grands se prennent au jeu, le goût pour le chocolat n'a pas d'âge,  et choisir des couleurs en harmonie avec les petits oeufs à la liqueur dont on se souviens tous...

Bonne semaine à vous!

Hasard des trouvailles de chine, ces deux boutis anciens, dénichés récemment.

J'aime beaucoup ces objets, qui ont, je trouve, toujours beaucoup de présence dans une pièce. Ils sont trés anciens, garnis de laine et matelassés à la main, ça en fait des plaids, ou plutôt des  couvertures en raison de leur dimension  , trés épais et chauds, même si je préfère les utiliser en décoration. Si le premier a conservé son rouge éclatant, j'ai aimé les couleurs passés du second, et surtout l'extraordinaire travail effectué, les motifs du boutis sont magnifiques...

Celui-ci était vraiment trés sale, pour le nettoyer, je l'ai fait tremper dans la baignoire avec de la lessive, en le foulant aux pieds, mouillé, il était trés lourd et impossible à retourner pour le frotter. J'ai changé l'eau de trempage plusieurs fois, et lorsqu'elle m'a paru assez claire, j'ai rincé puis laissé égoutter. Il a séché à l'extérieur, au soleil, l'odeur de laine mouillée est assez désagréable, il faut bien le dire :-)

Lutter contre le gris en faisant entrer dans la cuisine du soleil , les premiers abricots français sont sur nos étals... Une vilaine bronchite a eu raison de mon énergie toute la semaine dernière, et les vitamines de toutes sortes sont donc les bienvenues!

CLAFOUTIS AUX ABRICOTS:

- Dénoyauter les abricots,  faire revenir les oreillons d'abricots dans du beurre et un peu de sucre quelques minutes.

- Mélanger 5 oeufs,  une petite brique de crème liquide, 4 CS de Maïzena, 4 CS de sucre.

- Beurrer un plat, y disposer les abricots, verser l'appareil et cuire 35 mn à 180°

Cueillies, ces jolies roses au coloris nacré, avant les orages annoncés...qui ne sont pas arrivés chez nous, heureusement!

Les rosiers blancs ont ma préférence mais hélas, ils ne résistent pas trés bien aux pluies. Hélas ou tant mieux?! Les roses passent ainsi du jardin à la maison, sans remords! 

Roses Claire Austin et Carte Blanche.