Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Esprit Campagne, la vie en mieux
Newsletter


L'art de vivre dans le sud ouest
 

E-Shop

LOGO-VG

20 janvier 2010

Dis oui, Ninon de Maud Lethielleux

Ce livre, c'est un coup de foudre.  Je l'ai lu en deux heures, complètement bouleversée.
Ce livre m 'a touchée à un point inimaginable, comme rarement un livre l'avait fait auparavant. A travers les mots de cette petite fille, tout est dit sur l'amour pour un homme ou une enfant, l'amour d'une petite fille pour son père, puis le désamour, la séparation, les enfants tiraillés par les décisions des adultes, l'ambivalence aussi de leurs sentiments pour leurs parents. Ninon a 9 ans, élevée un peu à la va-comme-je-te-pousse par un père écolo et une mère qui l'a eue trop jeune, elle va subir la séparation de ses parents. Ninon refuse la vie normale, c'est à dire une vie où on possède un frigo et une douche, que sa mère veut retrouver auprés de son nouveau compagnon, pour rester avec son père. Et aider celui-ci à construire une maison sans eau sans électricité, et à faire tourner sa fromagerie. Son père n'a plus rien, mais au moins, il aura Ninon.
Ninon, pour qui les mots n'ont pas le même sens, elle a  un problème de disque et lexique, Ninon et son père qui vont vivre de rien, oublient l'école et les autres, et ne redoutent plus que madame Kaffe (madame C.A.F), l'assistante sociale, qui à la merci d'un contrôle pourraient les séparer.

Un petit passage du livre, l'histoire de ses parents, Fred et Zélie, vue par Ninon.

C'était un mariage d'arrangement entre copains pour donner la liberté à Zélie. En fait, finalement aprés reflexion, elle préférait un peu le copain à Fred, celui qui passait le chapeau. Elle l'aimait bien parce qu'il la regardait tout le temps sans rien dire avec du mystère plein les yeux. Et Fred, il préférait Charlotte qui rigolait beaucoup plus souvent que Zélie. Malheureusement, sans faire exprès, par accident, une petite graine qui ressemble à un têtard a nagé jusqu'à un oeuf de Zélie et il est entré dedans et elle n'a plus eu ses règles. Alors ils ont décidé d'attendre un petit peu avant de se quitter. Le problème, c'est que Fred a commencé à aimer Zélie, et elle, même si elle dit toujours le contraire, elle s'est habituée à le voir tous les jours, et des fois y avait un peu d'amour qui venait, un petit filet tout doux.
Mais maintenant c'est plus pareil.

Je ne connais pas du tout l'auteur, c'est un premier roman,  ce livre est un petit bijou, le meilleur de tous ceux que j'ai lu depuis des mois, et vraiment il gagne à connaître le succés qu'il mérite.
Mais ce n'est pas un livre qu'on referme indemne, il a ouvert en moi des portes que je tenais soigneusement fermées, c'est peut-être douloureux sur le moment, mais au final ça fait un bien fou. C'est un livre thérapeutique, bien moins cher qu'une séance psy :-)
C'est tout sauf un livre triste, surtout pas nunuche, c'est drôle, touchant, merveilleusement tendre et tonique!

Mais enfin, qu'est ce que vous faites encore là... vous devriez être déjà en train de le commander , allez-y les yeux fermés :-)

dis_ninon_maud_lethielleux_L_2

Publicité
20 février 2016

Des livres et moi

product_9782070145959_195x320

Si vous aimez les romans nordiques (ce n'est pas un thriller) je vous conseille vivement celui-ci, je suis complètement sous le charme de l'écriture de l'auteur, une écriture trés oppressante et parfois glaçante comme on imagine le climat et la vie en Islande où se déroule cette saga familiale.

Les pages ne comportent presque pas de points de ponctuation, les phrases sont trés longues et on est un peu en manque d'oxygène, on étouffe comme les personnages de ce roman étouffent dans les communautés restreintes de cette île. C'est une histoire à deux voix, Ari et son ami, il faut s'habituer au changement de narrateur, mais ensuite la musique du livre devient fluide.
Superbe et grandiose comme les paysages qui servent de décor à cette histoire.

Ari, le personnage principal, reçoit un jour, de son père sur le point de mourir, un colis avec une photo de famille et un diplôme récompensant son grand-père, pêcheur. Aprés une dispute conjugale et des années de mariage balayés d'un revers de bras sur la table du petite déjeuner, Ari va se sentir pousser à quitter le Danemark où il vit pour revenir en Islande, sa terre natale, percer les secrets de sa famille. A travers trois générations d'hommes et de femmes, on va explorer un siècle de l'histoire de l'Islande, que la suppression des quotas de pêche a plongé dans la misère.

Magnifique!

 

51EDBMCf-7L" Nous voulons ce que vous avez"

Au début, lorsque les habitants de cette petite rue de Londres, Pepys Road, reçoivent une carte avec cette phrase, ils n'y font pas attention, mais lorsque les envois se font plus pressants et que des cadavres d'oiseaux remplacent les cartes, il y a matière à s'inquiéter.

Dans ce roman, on découvre le quotidien des habitants de cette rue, dont les destins s'entrecroisent. Il y a le trader de la City marié à une shopping addict, un jeune footballeur talentueux tout juste débarqué du Sénégal, une vieille dame solitaire, la contractuelle sans papiers qui veillent sur le stationnement de la rue... Ils se croisent sans se connaître, et tous, vont voir leur vie transformée à la suite d'un évènement.

C'est une excellente comédie sociale, et pour moi qui raffole des romans et des écrivains britanniques, celui-ci ne pouvait que m'enchanter. A lire!

 

 

 

9782021054217On change complètement de style de lecture, mais je tiens à vous parler ce philosophe, Alexandre Jollien, dont les écrits me tiennent particulièrement à coeur.

A moins d'habiter sur la planète Mars, vous n'avez pas pu louper la campagne de promo du livre écrit par les trois amis, Matthieu Ricard, moine bouddhiste, Christophe André, psychiatre, et donc Alexandre Jollien, philosophe. Je n'ai pas lu ce livre, un peu lassée par la promo trés présente, à la radio, à la télé, sur Internet qui a fait que j'ai eu le sentiment de tout savoir sur le contenu du livre sans l'avoir lu. Si Matthieu Ricard me laisse un peu froide, je le trouve à la fois déconnecté de notre réalité et de notre monde actuel (mais pas tant quand même, il a quand même tout compris à l'interêt de la promo pour la vente d'un livre, même si bien sûr ses droits d'auteur reviennent à son monastère et ses diverses fondations), je vous conseille vivement les livres ou les CD de Christophe André dont je vous parlerai bientôt. Si vous êtes adepte de méditation (comme moi, je fais mon coming out, les bienfaits en sont étonnants), vous trouverez sur YouTube, ses vidéos qui peuvent être d'une réelle aide pour s'initier ou pratiquer.

Et puis il y a Alexandre Jollien, mon préféré, l'auteur de ce livre, mi journal-mi livre de philosophie. J'ai choisi ce livre ci, mais tous ses livres sont également passionnants et enrichissants. Alexandre Jollien, c'est un rescapé de la vie. Né avec un grave handicap, il a été placé en institut trés tôt jusqu'à ses 20 ans, et sa vie n'est qu'une long parcours de souffrances physiques. Malgré cela, son parcours de vie, sa pensée, ses écrits ne sont qu'une formidable source d'optimisme. Bouddhiste et chrétien, il nous explique comment parfois il faut descendre au fond du fond pour trouver sa voie, la paix et un amour indéfectible pour son prochain. Dans ce livre, il nous raconte sa recherche de spiritualité qui l'a poussé à quitter la France pour partir s'installer avec sa femme et ses trois enfants en Corée du Sud, pour y suivre un enseignement bouddhiste. Pas facile, surtout quand on ne maîtrise ni la langue, ni un corps défaillant, mais malgré cela il nous livre une invitation à prendre soin de nous, de notre esprit, de notre corps, de nos proches pour connaître la véritable joie et sérénité de l'esprit. Il nous montre aussi, à travers les difficultés et les péripéties qu'il va rencontrer, que la vérité est au fond de nous. Ses écrits sont été, une révélation pour moi, d'une certaine façon, en m'incitant à passer outre mes lamentations, souvent si futiles.

Passionnant!

16 septembre 2015

Tomates séchées/confites à l'huile d'olive

 

~Mettre l'été en bocal ~

 

tomatesb

tomatesc

 

*Tomates confites à l'huile d'olive*

tomates

huile d'olive (la quantité va dépendre de la hauteur du bocal)

sucre, sel, poivre, ail, herbes (thym, romarin, basilic...)

* préchauffer le four à 140°

* laver les tomates, les couper en quartier. Les disposer sur une plaque, saupoudrer de sel, poivre, une pincée de sucre, du thym, du romarin, de l'ail émincé et finir par un filet d'huile d'olive

* cuire 1h30

* sortir du four, disposer les quartiers de tomates dans un pot à couvercle. Récupérer la plaque de cuisson, y verser un peu d'huile d'olive, avec une cuillère en bois racler les sucs de cuisson, verser dans le pot. Complèter avec de l'huile à niveau, ajouter si on souhaite quelques feuilles de basilic , une branche de thym.

Conserver au frigo, on peut utiliser les tomates bien sûr, mais aussi l'huile pour assaissonner des pâtes par exemple.

 

tomatesa

15 novembre 2010

Gris Bleu...


NOVEMBRE3


Un dimanche un peu triste, dernier jour d'une semaine de vacances à deux. Passer par dessus, et décider d'aller voir la mer, meilleur remède contre angoisses et idées sombres... La plage de Trouville, sous la pluie et les rafales de vent, et l'optimisme revient... Poursuivre l'éducation de mister Fifty pour en faire un parfait chien de fille, et l'emmener goûter à Deauville, chocolat chaud à l'ancienne et madeleines pour nous, pour lui, le spectacle de ses congénères brossés, peignés, épilés, burberrysé et vuitonnisé.

Bonne semaine à vous.


27 janvier 2016

Wabi Sabi, la beauté des choses imparfaites

 

Le Wabi Sabi, j'ai découvert ce concept en lisant les livres sur la simplicité volontaire de Dominique Loreau. Il s'agit d'un concept japonais qui mêle esthétisme et spiritualité, en raccourci rapide, on peut le décrir comme un certain goût pour les choses du passé laissées telles quelles, pour nous rappeller finalement la beauté  des objets usés par le temps et l'usage que l'être humain en a fait. De beaux objets du quotidien, patinés et abîmés, pour nous rappeller qu'eux comme nous, finalement, nous sommes bien éphémères sur terre et qu'il nous faut apprécier l'instant présent sans nous perdre vainement dans la recherche d'une quelconque perfection. Etre soi, pleinement. 

Un peu comme monsieur Jourdain, je faisais du wabi sabi sans le savoir, à de nombreuses reprises ici, j'ai dit que je n'aime pas retaper les objets que je chine mais que je les laisse le plus souvent dans leur état aprés un simple nettoyage, parce que c'est ainsi qu'ils me plaisent. Et particulièrement le linge, parce que chaque reprise, chaque raccommodage me parle d'un temps où les femmes étaient par necessité astreintes à prolonger la vie des objets, et qu'on ne jetait pas. Je préfère de beaucoup le wabi sabi au style shabby, trop encombré et trop kitsch pour moi, et dont certains objets emblématiques me mettent mal à l'aise comme les objets religieux, les petites chaussures d'enfants ou les globes de mariage laissés avec leur contenu tels quels. Je sais, il faudrait que j'en parle à quelqu'un, sans aucun doute!

J'ai choisi dans mon album Pinterest quelques photos pour illustrer ce mouvement. Il faut garder à l'esprit qu'elles ne sont que des bribes d'inspiration, je ne pense pas avoir l'envie de vivre dans un intérieur entièrement wabi sabi, je tiens trop à certains bons côtés de notre confort moderne, mais ces photos peuvent donner envie de mettre en valeur chez nous certains objets du passé, ou élèments d'une vieille maison.

 

wabij

 wabia

wabib

wabic

wabid

wabie

wabif

Ce n'est pas du vrai wabi sabi, mais un papier peint inspiration ws

 

wabig

wabih

wabii

 

Et vous, qu'en pensez vous? Vous aimez ou pas?

 

Publicité
21 janvier 2009

On avance...

Black Boy

  Hier...

Qu'est-ce qu'il a en lui, papa ? demandai-je. - Un peu de blanc, un peu de rouge et un peu de noir. - Indien, blanc et nègre ? - Oui. - Alors qu'est-ce que je suis ? - Quand tu seras grand, on dira de toi que tu es un homme de couleur, répondit-elle. Ensuite, se tournant vers moi avec un sourire moqueur, elle demanda : - Vous n'y voyez pas d'inconvénient, Monsieur Wright ?

"Black Boy" Richard Wright

Et aujourd'hui...

obama

13 septembre 2015

Un membre permanent de la famille, de Russel Banks

indexEn 12 nouvelles, Russel Banks fait le tour de la middle class américaine . Chaque nouvelle est une tranche de vie d'un homme ou d'une femme ordinaire, confronté à la solitude, la pauvreté, l'ennui ou aux illusions perdues.

Un homme qui a été greffé du coeur d'un autre est contacté par la veuve de celui-ci juste pour entendre battre le coeur de son mari une dernière fois, une femme qui vient de perdre son mari et qui se voit remettre les cendres d'un autre mais qui découvre avec étonnement et distance que finalement ce n'est pas plus mal ainsi, un homme qui est invité à la fête de Noël de son ex femme remariée...Tous les personnages de Banks sont sur le fil du rasoir, il suffirait de peu qu'ils basculent en marge de la société, ils oscillent sous nos yeux et jusqu'à la dernière phrase on ne sait de quel côté ils ont décidé, ou bien est ce la société qui choisit pour eux?, de glisser. Est-on réellement maître de son destin ou soumis à une sorte de fatalité? C'est aussi une reflexion sur la solitude des êtres finalement, même entourés de nombreuses personnes, ils sont seuls. Un peu comme l'ultra-moderne solitude que chante Souchon.

J'ai aimé ce livre, mais le format nouvelles ne me convient pas, je n'ai pas le temps de m'attacher aux personnages, et j'ai un peu de mal à plonger dans la nouvelle suivante, d'autant qu'elles sont assez courtes. A la fin de ma lecture, j'ai le sentiment d'avoir été emportée dans un tourbillon, trop rapide pour moi pour fixer mes impressions. 

6 novembre 2012

Amour, gloire et fessée....50 nuances de Grey, de E.L James

50nuancesdegreyCendrillon chez les sado-masochistes, porn mummy (pornographie pour les mamans), roman le plus vendu au monde en 2012, etc... Emoustillée par tout ce qu'on peut lire autour de ce roman, je ne pouvais pas passer à côté!

Ni en bien, ni en mal, ce livre ne mérite pas tout le tapage médiatique dont il est l'objet, j'ai entendu d'ailleurs son auteur s'en étonner elle-même.

C'est un roman pour fille, une sorte de Bridget Jones avec une héroïne plus chanceuse, ou une sorte de Pretty Woman, avec une héroïne plus nunuche (du moins, au début!).

Ce n'est ni plus ni moins qu'un roman sentimental, avec certes quelques scènes hot mais toujours trés politiquement correctes (positions orthodoxes, des descriptions quasi cliniques, pas de gros mots ). A moins d'avoir 12 ans et n'avoir jamais eu accés aux chaînes de clips  musicaux, ou plus de 80 ans et toujours fait l'amour tous feux éteints, vous ne serez pas choquées, ni émoustillées d'ailleurs. On est trés loin des scènes de sexe des romans de Virginie Despentes ou Françoise Rey, même leurs passages les moins osés. Bref, ce roman qu'on nous a vendu comme le plus torride de sa génération, franchement, ne tient pas ses promesses de ce côté-là.

En revanche, c'est un roman sentimental pas trop mal, si on aime les histoires romantiques de prince charmant. C'est vraiment de cela dont il s'agit. Une sorte de roman Harlequin plus actuel mais avec tous les clichés du genre. Le héros, mister Grey, est forcément riche, célébre, ombrageux et secret, beau comme un dieu, généreux et bien outillé, et pas qu'en voitures de luxe. L'héroïne Anastasia, dite Ana (oui, oui, je ne peux croire que ce soit anodin), est forcément jeune, belle, intelligente, pauvre ...et vierge, la malheureuse. Elle passe son temps à rougir, à se mordre les lèvres (non, non pas pour l'exciter, elle ne fait pas exprès, mais lui, ça le fait monter en pression, forcément). Mister Grey propose à Anastasia de devenir sa soumise, c'est à dire accepter toutes ses fantaisies sexuelles tendances SM, lui ne pouvant aimer une femme que de cette façon (on devine que ça a un truc à voir avec son enfance mais faudra attendre les tomes suivants pour avoir l'explication)... Bon, quand même, elle a toujours le choix de dire non, et de mettre fin au jeu quand elle le souhaite. En échange elle est traitée comme une princesse par l'Apollon, pas radin pour deux sous. Forcément, elle a des scrupules mais pas trop longtemps quand même :-)  Et parce qu'on est aux USA, le tout est conclu noir sur blanc par un contrat devant avocat(il a dû se bidonner) où toutes les clauses sont consignées, du régime alimentaire de la soumise ( mister Grey fait une fixette au fait qu'elle termine son assiette à chaque repas ) à ce qu'elle ne subira pas (rassurez-vous la liste est longue!)

Dit comme cela, on pourrait penser qu'il s'agit finalement d'un roman assez machiste (et d'ailleurs, les féministes qui n'ont pas dû lire jusqu'au bout ont crié au loup) mais je ne l'ai pas vu ainsi. Certes, ce livre est truffé de clichés, mais au fur et à mesure de l'histoire, on s'aperçoit que le dominant n'est pas du tout celui qu'on croit...et qu'en fait c'est plutôt la miss qui réclame, assez gourmande. Peut-être est-ce en partie l'explication de son succés auprés des femmes, c'est en quelque sorte ce dont nous rêvons toutes, pour peu qu'on soit sincère... L'héroïne a, à ses pieds, un homme superbe, amoureux d'elle, qui prend soin d'elle, dans tous les sens du terme... Alors, certes, il y a la fessée (qu'elle réclame) mais cet homme prend soin de son alimentation, tient à ce qu'elle fasse ses nuits et du sport, lui crème les fesses au Mytosil aprés chaque séance, et lui offre une nouvelle voiture parce qu'il a peur pour elle lorsqu'elle conduit son vieux tacot.

Ce roman est à prendre tel quel, c'est à dire le genre de livre qu'on aime lire en vacances, à la plage, pas de prise de tête, avec une pointe d'humour pas désagréable. Je ne peux pas exactement dire pourquoi, mais il s'avère prenant, la fin est assez surprenante, et on n'a qu'une envie, connaître la suite... Ne boudons pas notre plaisir :-)

 

 

 

5 novembre 2013

Petit nouveau...

 

 

yoda-b
yoda-a

 

On dit que c'est le chihuahua qui choisit son maître, et non l'inverse. J'ai de la chance, petit Yoda aux grandes oreilles, s'est choisi, lui, une maîtresse... Ne vous fiez pas à sa taille, le caractère du chihuahua est bien plus grand que lui, et ça me convient bien. Attaché à mes pas, je m'habitue à ses trottinements, et il m'accompagne désormais partout.

 

24 janvier 2014

Ranger...

 

Mon atelier déborde de linge, et petit à petit, j'annexe les pièces voisines, les textiles anciens, chanvre ou lin, font partie intégrante de mon décor, et s'intègrent partout avec bonheur.

J'aime être entourée de ces symboles du temps passé, que je garde précieusement en attendant une utilisation future pour rendre ma maison toujours plus douillette et chaleureuse, les projets ne manquent pas, juste le temps, juste le temps...

 

chambre-e

 

chambre-a

 

chambre-b

 

chambre-c

 

chambre-d

 

chambre-i

 

chambre-g

 

Bon week-end!

 

 

 

8 octobre 2014

Des livres

petitefoule Oui, je sais, vous êtes nombreux à être allergique au style Angot, et souvent, ses romans déclenchent un torrent de réactions à chaque parution. Si vous n'avez jamais lu un de ses livres, celui-ci est parfait pour découvrir cet auteur. Il est en effet trés différent des précédents, tant dans l'histoire que dans le style. Christine Angot a peut-être eu peur de lasser ses lecteurs ou alors elle est enfin venue à bout de ses démons ou du moins les a muselé le temps d'un roman, dans ce livre, elle change radicalement de genre et s'intéresse davantage aux autres qu'à elle, même si, quand même, il m'a semblé qu'on retrouve un peu d'elle dans certains des personnages décrits. La trame du livre, c'est une galerie de portraits, des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, des parisiens, des provinciaux, une ouvrière, un avocat. Aucun lien entre eux, aucun fil conducteur, quelques lignes pour l'un, quelques pages pour l'autre. Certains nous émeuvent, d'autres nous énervent. C'est un peu comme lors d'un voyage en train, en bus, on essaie d'imaginer la vie des gens qu'on croise. Ce n'est pas mon livre préféré de Christine Angot, mais il se lit facilement, et permet une approche assez différente pour ceux qui souhaitent découvrir Christine Angot.

 

laconditionpavillonnaireUn roman dont le personnage principal est une femme née dans les années 60, une sorte d'Emma Bovary de lotissement et qui s'appelle MA, je ne pouvais pas passer à côté, forcément!

Voici un roman que je vous recommande fortement, je l'ai dévoré, je pense qu'il sera d'une résonnance particulière pour beaucoup d'entre nous. Il s'agit d'un parcours de vie, celui de MA, de sa naissance à sa mort, pas un destin particulier, non, une vie complètement ordinaire, cela pourrait être moi, vous, une amie, votre soeur, votre mère. MA a une vie tout ce qu'il y a de plus simple, plutôt heureuse, elle se marie avec un garçon trés bien, accède à la propriété dans un lotissement pour jeune cadre dynamique, a de beaux enfants, travaille. Pourtant, elle nous la joue Emma Bovary, se traîne une insatisfaction chronique, sur laquelle elle-même n'arrive pas à mettre un nom ou une raison. Pour vivre plus intensément, elle prendra un amant, écoutera de l'opéra, sera bénévole dans des associations humanitaires, aura des bonnes copines...mais rien ne viendra à bout d'une tristesse diffuse, magnifiquement décrite par l'auteur, au travers d'un quotidien parfaitement banal et routinier.

A découvrir absolument!

29 octobre 2014

DIY

 

C'est mercredi, alors pour toi, chère lectrice, ce sera atelier pâte à modeler!

Enfin quand même, sa version moderne, la pâte polymère tout aussi simple d'usage et vraiment trés agréable à utiliser, il y avait bien longtemps, depuis la PlayDoh (j'en détestais l'odeur mais je suis une mère admirable) de mes enfants, que je n'avais pas patouillé...

 

 

 

etoiles-d

etoile-a

etoiles-b

etoiles-c

etoiles-d

 

Pour réaliser de petits objets, il suffit de se procurer de la pâte polymère auto-durcissante de la couleur de son choix, (environ 5€ le  paquet d'un kg). En découper un bout avec des mains humidifiées, bien malaxer pour la réchauffer en ensuite laisser faire son imagination. Je l'ai étalée avec un rouleau à pâtisserie sur une épaisseur de de 2 ou 3mn, puis, j'ai découpé la forme choisie à l'aide d'emporte-pièces. On pense à faire un petit trou, on peut s'amuser à les graver avec une aiguille ou avec un tampon, et on laisse sécher environ 24h.

A utiliser en guirlande, étiquettes pour des bocaux en cuisine ou pour des rangements, il y a de quoi faire!

 

 

 

24 octobre 2014

Gourmandise d'automne

Marrons...

Automne, rentrée des classes, le marronnier de la cour de récré, se piquer les doigts, marrons dans les poches, marrons lisses et brillants, le marron pour jouer à la marelle... Et surtout, la crème de marrons (ou plutôt de chataîgnes!)

 

choco-a

choco-c

choco-b

 

Chocomarrons 

(pour 8 petits gâteaux)

-  1 plaque de chocolat à pâtisserie

- 100g de beurre

- 500g de crème de marrons soit une boîte

- 3 oeufs

 

 *Préchauffer le four à 180°

* Faire fondre le chocolat, puis ajouter le beurre en dés.

* Ajouter ensuite la crème de marrons, les oeufs un par un et bien mélanger pour obtenir une pâte lisse.

* Verser dans des moules et  cuire 30mn (pour des moules en silicone, un peu plus peut-être pour des moules classiques)

* Bien laisser refroidir avant de démouler.

* Attendre quelques heures pour déguster, je les trouve meilleurs ainsi!

 

 

 

 

7 novembre 2014

Le vendredi c'est pâtisserie!

Vous voilà prévenue, si vous venez me voir, venez plutôt le vendredi, il y a trés certainement un gâteau qui vous attendra!

J'ai voulu tester le nouveau chocolat Poulain aux Carambars... Chocolat et caramel sont des mots qui vont trés bien ensemble, trés bien ensembleuu... Et puis Carambar, pas beSoin de commenter, tant le pouvoir évocateur d'enfance  (vous savez, quand on l'étirait au maximum et qu'on s'en collait plein le menton) de cette friandise se suffit à lui-même.

Trés simple, rapide à faire (mais à faire à l'avance) ...

 

chocolat

 

tartechoc

 

* TARTE AU CHOCOLAT/CARAMBAR *

 

- une pâte sablée

- une plaque de chocolat/Carambar

- une brique de crème liquide

- 20g de beurre

 

 - Préchauffer le four à 180°

 - Etaler la pâte dans un moule, et la faire cuire à blanc 25mn.

- La sortir du four, la laisser refroidir complètement.

- Faire chauffer la crème liquide, lorsqu'elle est chaude, ajouter les carrés de chocolat et le beurre. Attendre que le chocolat ramollisse bien avant de remuer.

- Bien mélanger et verser sur le fond de tarte.

- Laisser au moins 4h au réfrigérateur.

 

 

 

11 septembre 2015

Gâteau au chocolat/amandes

Un peu long à faire mais vraiment délicieux pour les fans de chocolat!

 

gateauchoc-a

 

gateauchoc-b

 

gateauchoc-c

 

*Gâteau chocolat/amande*

 

300 g de chocolat noir (2x150g)

4 blancs d'oeufs montés en neige

125 g de poudre d'amandes

170 g de sucre glace

30 g de farine

1/2 sachet de levure chimique

100 ml de crème liquide

(je l'ai remplacée par 2 CS de crème épaisse, je voulais une ganache plus épaisse que coulante, un peu comme le gâteau au chocolat de chez Marks & Spencer)

une dizaine d'amandes entières

2 cuillère à soupe de sucre

 

 

* Préchauffer le four à 150°

* Monter les blancs en neige.

* Tamiser dans un saladier la farine, la levure, le sucre glace. Ajouter délicatement les blancs d'oeufs puis la poudre d'amandes.

* Faire fondre la moitié du chocolat au bain-marie et l'incorporer au mélange

* Cuire 30 mn et laisser refroidir avant de démouler

* Faire fondre le reste du chocolat, incorporer délicatement la crème liquide froide et napper le gâteau.

*  Facultatif: Faire un caramel avec le sucre, ajouter les amandes pour bien les enrober puis laisser refroidir sur une assiette, les concasser grossièrement et les ajouter sur le gâteau.

 

 

 

 

 

 

2 octobre 2015

Les livres du vendredi

 

41HXFYrf1KLAvertissement, se plonger dans ce thriller, c'est comme embarquer sur un wagon des montagnes russes.

Donc, allergiques des lectures à sensations fortes, abstenez-vous. Les autres, précipitez-vous sur ce livre! Ce roman m'a donné la nausée (rien que la couverture est horrible), m'a fait frémir, de battre mon coeur s'est arrêté, plusieurs fois. C'est donc une parfaite réussite d'un bout à l'autre. Une ambiance des plus glauques et même insoutenable, j'ai dû interrompre ma lecture parfois mais pas longtemps, tant on a hâte d'aller au bout de cette histoire. Un manoir paumé dans la campagne anglaise, une famille prise en otage, un serial killer qui semble récidiver... Je ne veux pas en dire plus, juste que bout à l'autre de ce roman, on est balloté par l'auteur, jusqu'au dénouement qu'on n'a pas vu venir!

Excellent, vraiment!

 

 

 

 

51aZGh0QsELJe vous le dis tout de suite, ce livre a recueilli de nombreuses critiques positives, c'est même pour cela que je l'ai lu. Seulement voilà, moi, je suis passée à côté. Je l'ai trouvé ennuyeux, l'histoire me parait tirée par les cheveux, et l'écriture est précieuse et alambiquée.

Ce roman est composé par une conversation par mail entre un écrivain à succés, il a obtenu un Goncourt mais n'écrit plus, et une de ses lectrices qui au début du livre lui envoie son manuscrit afin qu'il lui donne son avis. Je n'arrive pas à savoir lequel des deux personnages m'a le plus agacée, on ne peut pas croire une seconde que deux personnes correspondent ainsi, en écrivant de cette façon, genre je m'écoute écrire :-)

C'est sans doute une belle histoire, ça dégouline de bons sentiments, c'est un peu mièvre tout de même. Bref c'est vous qui voyez!

 

 

 

12 décembre 2009

Noël et pampilles...

Le sapin est installé, nous sommes allés le choisir sur pied dans la forêt, la municipalité organise une vente de sapins, tous les ans, elle replante de jeunes plants de façon à proposer pour quelques euros un sapin aux habitants du coin. Je trouve cette démarche trés sympa..

DSC00975


DSC00977

DSC00976

Les premières décorations installées seront ces pampilles réalisées par moi (bon, aidée par monsieur Esprit, pour les trucs un peu logiques ou techniques ou pratiques), j'ai vu ces pampilles offertes en cadeau hier à Florence, et j'ai essayé de m'en inspirer... je ne me souviens plus qui est la blogueuse talentueuse, si elle passe par ici, qu'elle se dénonce :-)
C'est vraiment trés simple à faire, la preuve en images:

Matériel:

- un morceau de polyphane transparent
- une feuille de calque
- un morceau de drap ancien en lin
- pochoirs lettres, peinture pour pochoir et un pinceau
- ficelle

Décalquer ou dessiner la pampille sur le papier calque (la mienne est issue du livre Esprit de Famille)


DSC00961

La reporter sur le polyphane, calque à l'envers


DSC00963

Découper sommairement autour.


DSC00965

Enlever progressivement la pellicule du polyphane et coller sur le morceau de tissu, lisser.


DSC00966


Redécouper ensuite ensemble les deux épaisseurs selon le tracé


DSC00968

A la perforatrice (ou perforeuse ou trouilloteuse?!) faire un trou

DSC00969

Dessiner la lettre au pochoir


DSC00971

Un marabout-bout de ficelle et c'est fini !


DSC00972

Bien laisser sécher à plat .

Simple, hein, je vous l'avais dit!

Si vous n'avez pas de polyphane, vous pouvez faire la même chose en collant le tissu sur le carton, et en découpant les deux épaisseurs ensemble ensuite.

22 septembre 2009

Gris normand...

Au programme de la semaine dernière, nous avions peinture, peinture et repeinture. Nous avons été un peu ambitieux, certes, aussi lassée des effluves de Dulux, lorsque monsieur Esprit me proposait en fin d'aprés-midi de tout arrêter pour aller manger une crêpe à Honfleur, je ne me suis pas fait prier et j'ai vite lancé mes pinceaux... Honfleur, Trouville, Deauville, mon tiercé gagnant :-) mais pas pour les mêmes raisons, toutes différentes mais avec un charme certain. Je les aime aussi, sous un ciel gris normand, et les belles endormies aux volets clos, je n'arrive pas à trouver ça triste.

 

 

DSCF5927

DSCF5928

DSCF5930

DSCF5932

DSCF5933

DSCF5934

DSCF5935

DSCF5938

DSCF5940

DSCF5941

DSCF5942

DSCF5943

DSCF5944

DSCF5945

DSCF5951

 

DSCF5955

DSCF5957

DSCF5958

Tout de suite, pousser son caddy chez Edouard à Deauville, c'est plus hype, non?! :-)

DSCF5960

21 janvier 2010

Le guide de l'incendiaire des maisons d'écrivains en Nouvelle-Angleterre, de Brock Clarke

9782226193957m C'est son titre qui m'a incitée à emprunter ce livre à la bibliothèque, je ne connaissais ni ce roman ni l'auteur. Si vous aimez John Irving, vous aimerez ce livre. Oui, mais voilà, moi je n'accroche pas aux romans d'Irving, donc pas davantage à celui-ci. Le personnage, anti-héros au possible, est mièvre, mou, pleurnicheur, un vrai pensum. On se perd dans l'histoire, il y a des personnages plus bizarres les uns que les autres, on est dans un univers complètement absurde, mais c'est quand même assez drôle, il faut le reconnaître. Mouais.

25 janvier 2010

Rêve...

Réaliser un rêve d'enfant, c'est toujours un moment inoubliable, et très émouvant lorsque c'est grâce à nous... j'ai réalisé celui de mon amoureux, prendre le volant d'une Aston Martin le temps de quelques tours du circuit de Monthléry...

23_01_2010

Nous ne sommes pas repartis avec, et à son retour, ce n'était une James Bond's girl qui l'attendait, juste moi:-) Mais j'ai adoré voir mon amoureux retrouver une joie véritable de petit garçon devant sa belle mécanique.

25 janvier 2010

Dans les armoires de nos grands-mères, d'Ines Heugel

Dans les rayons des beaux livres, je vous conseille vivement cet ouvrage. Il est vraiment très intéressant lorsqu'on s'intéresse au linge ancien. Tous les sujets y sont abordés: histoire du linge et des matière, utilisation, entretien, conseils aux chineurs. Et les photos et ambiances sont trés réussies.

 

DSC01444

 

DSC01445

 

DSC01446

 

DSC01447

 

DSC01448

26 janvier 2010

Surprise...

Ouvrir mes volets sur une journée toute grise, mais avoir une jolie surprise dans le pré du voisin attenant... le premier agneau de la saison, né cette nuit.
Enfiler ma doudoune sur ma chemise de nuit (ma nunucherie assumée devant les petits d'animaux me fait perdre tout sens du ridicule, mais j'adore voir le premier agneau de la saison ) et courir faire sa connaissance...

DSC01465


DSC01471

Bon, les photos sont floues, je vous l'accorde mais madame Mère est moins conciliante avec les photographes que Rachida Dati à la sortie de  la maternité :-)


28 novembre 2009

Esprit industriel

Pour l'aménagement du bureau, un style plus récup industrielle que campagne. Le tout chiné par moi, lampe Jieldé, bureau années 50 en cours de restauration ( et un autre années 60, acheté en même temps, attend son tour), corbeille d'atelier en habit de rouille, et peinture Gris Angora de Dulux Valentine sur les murs. C'est vraiment le moment de rechercher ce genre de mobilier, si on aime cela. J'ai eu le tout pour une quarantaine d'euros...

BUREAU2


Le bureau faisant également office de chambre d'amis, pour réchauffer l'atmosphère, les lits, à la fois banquettes et lits seront recouverts de draps anciens teintés en anthracite, ainsi que de gros oreillers en guise de dossier... la suite bientôt!

12 décembre 2009

Que dire...

DSC00906



DSC00908

DSC00887



DSC00890



DSC00891



DSC00893



DSC00915

Mais ces photos sont insuffisantes pour retranscrire la chaleur de l'accueil de Florence, le plaisir de rencontrer d'autres personnes, d'échanger, de rire, de découvrir qu'on est presque voisines, de repartir la tête pleine de projets, d'idées, d'envies...
Et notamment une belle envie de lire ce livre, aprés une jolie discussion avec son auteur...


DSC00902

Et ce n'est pas fini, il y a d'autres photos, des cadeaux.... à suivre :-) !


Vous toutes qui n'avez pas pu être parmi nous, soyez assurées que nous avons eu de chaleureuses pensées pour vous, mais il y aura certainement d'autres occasions de nous rencontrer...

10 mai 2010

Cuisine

La cuisine, pour moi comme pour lui, est une pièce importante, on aime s'y retrouver un peu comme dans une bulle lorsque la maison est un peu trop bruissante de mouvements et de rires lorsque la tribu est réunie. On aime aussi y cuisiner ensemble, ou juste regarder l'autre s'y affairer. C'est aussi une pièce qui devait perdre toute identité d'avant, pour devenir notre cuisine, à part entière. Nous l'avons voulu plutôt campagne mais pas rustique, surtout trés fonctionnelle pour la confection de repas de 2 à 8

100510.




Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 > >>
Publicité