L'anniversaire de S., le premier que nous fêtons ensemble, donc une double raison de trouver un endroit de charme pour célébrer cet évènement. Jai choisi ce restaurant, Le petit coq aux champs, trés difficile à trouver, perdu en pleine campagne mais la difficulté en vaut la peine. Une chaumière nichée au coeur d'un joli jardin, même en cette saison, une ambiance un peu vieillotte mais chaleureuse, tout comme l'accueil avec un personnel aux petits soins. Mention spéciale pour l'apéritif et le café servis prés de la cheminée. La cuisine est traditionnelle mais étonnament légère pour ce type de plats, avec des produits de qualité. Et délicate attention, S. a eu droit à sa bougie d'anniversaire sur son dessert.

( La photo du restaurant, pas de saison, je sais mais je la trouve jolie )

(photo empruntée)

Décidément, je deviens une vraie passionnée des rosiers, j'ai assisté à un atelier Taille des rosiers dans ma jardinerie préférée, où un producteur de rosiers nous a expliqué les bases de la culture. Un vrai passionné qui nous  a fait partager son savoir, c' était trés intéressant. A mon tour de partager avec vous, quelques astuces. Je suis preneuse des vôtres, également!

Taille des rosiers buissons:

- Elle se fait en deux fois, celle d'automne n'est pas indispensable mais le rosier s'épuise davantage si on le laisse porter des fleurs jusqu'aux gelées. On peut ne pas le tailler, mais seulement une fois tous les deux ans.  Pas de date précise mais avant le 15 novembre, et on taille à 50 cm du sol simplement. On peut même couper à la cisaille les rosiers paysagers. En taillant haut, en cas de gelées, les branches du rosiers peuvent geler mais ça n'atteindra pas le point de greffe.

La taille de printemps se fait toujours à la lune descendante de mars (donc en ce moment!) et avant le 15 mars, afin de préserver le rosier des dernières gelées possibles, la taille sera trés sévère, en dégageant bien le milieu du rosier (on doit pouvoir y mettre le poing sans se piquer, c'est également à ça qu'on reconnaît à l'achat un rosier bien taillé donc signe d'une bonne reprise), en coupant à deux yeux, en sens inverse de l'oeil et toujours vers l'extérieur. Dégager le centre du rosier permet de lutter contre l'humidité qui provoque des maladies. Il ne faut jamais avoir peur de tailler, le rosier repartira d'autant mieux. Cela permet aussi d'éliminer les éventuels parasites et champignons dus à l'humidité de l'hiver, le rosier redémarrera plus sainement.

Taille des rosiers grimpants :

On taille les branches de l'année à deux yeux et on ne touche pas à celles de la charpente. Mais on peut rajeunir celle-ci en coupant une vieille branche une fois par an. On taille aussi en lune descendante, en mars, et on prend soin de bien arquer les branches, sur lesquelles vont pousser les nouvelles à la verticale.

Amendement à apporter:

Pas de beaux rosiers sans nourriture adaptée !

En automne, on apporte un engrais organique et au printemps un engrais de type NPK (type Or Brun), en mars et juin. Jamais d'engrais aprés le mois de juin. Lorsqu'il s'agit d'engrais en granulés, il suffit de les épandre au pied du rosier et de laisser faire la nature, il va agir lentement.

On peut traiter préventivement à la bouillie bordelaise à l'automne.

En Normandie, il n'est pas nécessaire d'arroser les rosiers, hormis lors de la plantation, dans ce cas, on peut les "noyer" sous environ 5l d'eau pour que l'eau parviennent bien aux racines. S'il y a vraiment lieu d'arroser en cas de sécheresse, il vaut mieux un arrosage conséquent mais assez rare qu'arroser un peu tous les jours.

Encore quelques photos de rosiers Pierre de Ronsard...

Trois jours de trés beau temps sur la Normandie c'est inespéré!

Hier j'ai même déjeuné dans le jardin, avec un plateau sur ma chaise longue. Quel plaisir d'ouvrir sa fenêtre le matin, sur un paysage brumeux, synonyme de beau temps pour la journée, de ré-entendre les oiseaux. Quel plaisir de prendre ma tasse de café et d'aller faire un tour dans mon jardin, de découvrir ce qui y pousse, de voir petit à petit se réveiller ce que j'ai planté. Ce jardin, je me le suis approprié et il semble apprécié que quelqu'un en prenne soin en me le rendant chaque jour un peu plus. Ma charmante voisine va bientôt ouvrir la porte du poulailler, des moutons, je vais voir le petit agneau sortir en cabriolant, c'est tout bête mais pour moi qui n'ait connu que la ville, ça me plaît.

Ce week-end, mes loulous et le molosse qui va découvrir la campagne :-), seront là... le plaisir de se retrouver, les confidences qui se font, mes relations avec eux ont changé du fait de l'éloignement, mais la distance n'est pas l'absence, et nous sommes de plus en plus proches. Des fois, il ne faut pas grand chose pour se sentir heureuse et apaisée...

Un petit bout du molosse qui grandit, et qui apprécie toujours le bureau de sa maîtresse :-)

Et pour fêter celui-ci dignement, trois nouveaux venus dans mon jardin:

Un Iceberg:

Un rosier David Austin, Geoff Hamilton

Et trois rosiers Centenaires de Lourdes, pour commencer un massif:

Je vais me dépêcher de les planter, et surtout de les mettre hors de portée des pattes et des quenottes du petit molosse, qui débarquent ce soir avec sa maîtresse ..

Encore sous le charme de ce week-end... Jolie promenade à Honfleur, où nous avons flâné entre le port, les boutiques de décoration, les ateliers de peinture et les antiquaires, et le plaisir sans cesse renouvelé de retrouver mes loulous, d'échanger des confidences, de refaire le monde... La distance n'est pas l'absence, heureusement, cette phrase a un petit côté incantatoire, je me la répète en boucle pour arriver à m'en convaincre :-))

Et faire la connaissance du chihuahua de miss, Donuts, au caractère inversement proportionnel à la taille :-)

Si ma fille ne m'avait pas appelée pour me confier ses malheurs d'ado, si je ne n'avais pas dû me garer sur ce parking pour l'écouter...je n'aurais jamais découvert cette boutique, devant laquelle pourtant je passe trés souvent... Merci miss :-) !

Agapia

Une ambiance, des meubles et la déco qu'on aime...à découvrir !

Infos pratiques pour les normandes ICI

Comme elle (et moi)  Miss s'est mis à aimer le rose

Comme elle, Miss a adopté la blonde attitude

Il ne lui manquait qu'un dernier accessoire à la mode pour lui ressembler....voici donc le petit dernier de la famille:

Un adorable chihuahua, nommé  Donuts de la Douce Espérance (le nom est plus long que le bébé en question :-) )

Esprit de Paris Hilton, quitte le corps de ma fille !

Une journée bien automnale pour ce début de printemps... un jour à rester à l'abri des intempéries, à flâner à la maison ...et à déguster ceci:

Flâner aussi sur les blogs, faire de jolies découvertes et feuilleter, comme on tourne les pages de nos magazines préférés:

Une bulle de coton
Beige et blanc
La fée marraine ( j'adore les objets en zinc qu'elle réalise!)

Dans le coffre de la Volvo ( blog trouvé sur celui de la Fée Marraine et consacré à la brocante et à la chine )

Une fleur dans mon jardin

L'éclosion de ces deux rosiers, achetés chez Carrefour et étiquetés  rosiers New Dawn (blanc, à peine rosé) a été une petite surprise. L'un fleurit rose, et l'autre carrément rouge! Cela vous est-il déjà arrivé?

Le rosier Petit Trianon est lui aussi fleuri:

Ainsi que le Centenaire de Lourdes, caché sous la lavande:

Si vous aimez les jardins, l'Association régionale des parcs et jardins de Haute-Normandie, organise des visites dans de nombreux jardins dont certains ne sont ouverts qu'à cette occasion, comme La Ruine à Bardouville, le Baillage à Etretat, le parc du château d'Etelan, le Clos du Parc à Bolleville. Vous trouverez la liste des jardins sur le site de l'association.

Le Thuit St Jean

Une petite douceur pour accompagner un dessert, ou une tasse de thé  ...

Tuiles aux amandes:

- 2 blancs d'oeufs
- 60 g de sucre
- 60 g de farine
- 30 g de beurre fondu
- 10 g d'amandes effilées (pour la pâte)
- amandes effilées pour la déco

- Fouettez légérèment les blancs au fouet à main, ajouter le sucre puis la farine, puis le beurre et les amandes.
- Laisser reposer la pâte au moins une heure au réfrigérateur (elle peut se conserver ainsi plus longtemps)
- Préchauffer le four à 180°, sur une plaque à pâtisserie beurrée, étaler 4 petites cuillèrées de pâte, étaler avec le dos de la cuillère et parsemer d'amandes.
- Cuire 4 mn, le temps que les bords dorent, les décoller et les mettre aussitôt sur un rouleau à pâtisserie afin qu'elles prennent une forme arrondie en refroidissant. Répéter l'opération autant de fois que nécessaire.

Première étape de notre périple dans le sud-ouest, j'ai voulu faire découvrir à S. les endroits où j'ai vécu, ou bien juste des lieux importants pour moi.
Nous nous sommes arrêtés passer une nuit dans cette maison d'hôtes, le Manoir de la Brunie, à St Basile de Meyssac, proche de Collonges la Rouge. C'est vrai que ce n'est pas un endroit facile à trouver mais vraiment, cela en vaut la peine de chercher un peu. L'accueil des propriétaires est d'une rare gentillesse, le manoir est restauré avec beaucoup de goût et on se sent vraiment accueilli chez des amis. J'ai aimé la déco des chambres (la chambre Pampille est superbe!), quant au petit déjeuner, il est absolument parfait. Nous sommes repartis avec un pot de confiture maison, gentiment offert par la propriétaire.

Et comme nous n'étions pas loin de Pompadour, un détour à la Jumenterie du haras national s'imposait...

Pour ces vacances, nous avons fait le choix de partir à l'aventure, avec juste en poche ce guide, Maison d' hôtes de charme en France, dans lequel nous avons choisi tous nos hébergements, pratiquement d'un jour sur l'autre pour la réservation. Je n'ai pas d' actions chez eux, hélas :-), mais je dois dire que nous n'avons jamais été déçus de notre choix, et que chaque description correspondait parfaitement aux maisons d'hôtes, je vous le recommande:

De Carcassonne, nous avons pris la direction de la mer, par le chemin des écoliers et les Corbières. Nous nous sommes arrêtés dans un petit village superbe, mais honte à moi, impossible de m'en rappeller le nom!

Nous avons passé la nuit à Quillan, dans une maison d'hôtes qui nous a un peu laissé perplexe, Casalys. J'avoue que nous avons été un peu déroutés par l'atmosphère assez particulière qui s'en dégageait, pas vraiment chaleureuse et accueillante. C'est une sensation assez étonnante, la maison est pourtant à voir avec un aménagement intérieur qui rappelle les anciennes villas italiennes ou marocaines. Peut-être est ce le fait que les propriétaires étaient absents, et qu'un ami les remplaçait. Celui-ci était absolument adorable et charmant, d'ailleurs. Mais cette étape nous a laissé une mauvaise impression, trés difficile à définir, même la petite ville de Quillan en elle-même est triste et sans charme...

Ce rosier était déjà là avant mon arrivée. A l'automne, il me semblait dépérir. Au printemps, il a eu droit à une super taille, j'ai taillé quasiment à ras les branches,  fait un traitement anti-oïdium il y a quelques semaines, et ça lui a réussi...

Si vous recherchez un polar à emmener à la plage, celui-ci n'est pas mal pour ça. Belle à tuer, de Sylvie Granotier dont je découvre les romans. Un commissaire de police va se ressourcer au vert, en Creuse, chez des amis et sa route va croiser celle d'une amie du couple qui semble pour le moins mystérieuse, s'offrant et se dérobant sans cesse, coup de foudre ou interêt dissimulé?. Ajoutés à cela une succession de meurtres inexpliqués de jeunes auto-stoppeurs, et le personnage principal va peu à peu tenter de remonter le fil d'Ariane, puisque c'est ainsi que Se nomme la jeune femme convoitée. J'ai bien aimé le suspense psychologique et la description du département de la Creuse, des endroits que je connais bien pour y avoir vécu. L'intrigue est un peu capillotractée, mais bon, à la plage entre les applications de crème solaire et les tests psycho des magazines féminins, on ne recherche pas la complication!

- 19 rentrées scolaires

- des dizaines de sorties accompagnées et classes vertes, classe de neige ou de mer

- des dizaines de gâteaux pour l'école

- une bonne dizaine de fêtes de fin d'année et autant de tenue de stand de pêche à la ligne, de chamboule-tout et autres  réjouissances

- une bonne dizaine de conseils d'école

- 21 conseils de classe

- des trésors de diplomatie pour convaincre que oui, ça sert à quelque chose d'étudier

Et tout ça, juste pour entendre, la voix de son fils au téléphone, vous dire, ça y est maman, je l'ai, ce fichu Bac...

En ouvrant mes volets, ce matin, quelques voiles de brumes sur la Seine, une certaine fraîcheur dans l'air, et sur mes tartines du petit déjeuner, la confiture réalisées hier avec les premières mûres de chemins alentour, le retour aux programmes de la rentrée sur France Inter avec Nicolas Demorand (il m'a donné envie de lire le Dernier juré de John Grisham dont il a parlé)... tout ceci nous indique que l'automne n'est pas loin. Et reprendre le rythme...
Au programme de notre week-end, peinture de notre salle de séjour :

Cela ne se voit pas sur la photo, mais nous avons choisi deux tons de peinture pour 3 murs/1 mur, Lin clair et Gazelle en mat, de Dulux Valentine. J'aime beaucoup le résultat, même s'il reste encore pas mal de travail pour terminer la déco et surtout, trouver de quoi abriter ceci:

Conceptuelle, non, ma bibliothèque ;-) ?

Le narrateur et personnage principal de ce roman est un professeur de linguistique à la retraite qui a bien du mal à tromper son ennui, entre une femme débordante d'énergie, un père qui sombre peu à peu dans la folie, et une étudiante bien décidée à lui mettre le grappin dessus même en utilisant le chantage... Si la trame de ce livre n'est pas passionnante, il faut le reconnaître, il y a beaucoup trop de longueurset on perd un peu pied devant la technicité des termes, notamment ceux qui concernent la linguistique, ce livre est intéressant par son témoignage sur la surdité, un réel handicap, et le regard porté par la société sur les personnes qui en souffrent. Et c'est aussi un émouvant témoignage sur les relations parent/ enfant, surtout quand, à cause de la vieillesse, celle-ci s'inverse et les enfants deviennent les parents. Pas mal, mais ça traîne en longueur!

Cet été, j'ai accumulé au cours de mes chines, quelques lustres et appliques. Mais voilà, c'est fait, je me suis lancée, non sans difficultés :-), dans la transformation de ces appliques...

De une, oui, j'ai oublié les bitonniaux sur la deuxième applique, et de deux, non, la photo n'est pas floue, ce sont vos lunettes, forcément ;-)

L'abbaye de Jumièges n'est qu'à quelques kms de chez moi, mais je ne la connaissais pas encore, nous en avons donc fait un joli but de promenade, en compagnie de mes ados férus eux aussi de vieilles pierres. Pour y accéder, on prend le bac sur la Seine Heurteauville-Jumièges (pardon Anaïs de ne pas te l'avoir dit mais sinon, tu ne serais jamais venue, et puis tu n'as même pas eu le temps d'avoir la frousse!), c'est déjà un retour vers le passé. Cette grande abbatiale romane, en ruine hélas mais en cours de restauration est au milieu d'un immense parc. Si vous avez lu le roman les Déferlantes, de Claudie Gallay, vous reconnaîtrez les lieux, elle y fait allusion. A voir en ce moment, une exposition de photos contemporaines associées à des sculptures gothiques, intitulée les Yeux Clos.

Et puis, avant ou aprés la visite, je vous recommande vivement un petit passage au salon de thé, L'heure des thés, situés juste en face. L'accueil y est vraiment adorable et chaleureux, on peut y rester des heures, les chiens y sont bien accueillis puisque ma miss avait son mini-moi en bandoulière comme toujours :-), la carte de thés est impressionnante et les desserts plus qu'appétissants, nous avons goûté une tuile en nougatine fourrée au chocolat/pralin, une tuerie :-)

Un évènement à fêter, il fallait un endroit de rêve pour s'en souvenir... En plein coeur du pays d'Auge, entre cidreries et élevages de chevaux, le Château des Bruyères , à Cambremer, est un petit paradis, qu'on y dîne simplement ou qu'on y passe quelques jours de vacances, parfait pour découvrir la Normandie.

On accède au chateau pour une longue allée de chênes et de chataignier, et on découvre cette demeure de charme XVIII, transformée en hôtel. Tout autour, un parc, un potager, des écuries avec un élevage de pur-sang, une piscine... on y est vraiment hors du temps.

Côté cuisine, les produits du pays d'Auge sont merveilleusement mis en valeur, et on accompagne les plats d'une sélection de cidres.

Vraiment, c'est un endroit à découvrir!

J'ai voulu essayer cette technique, rien ne m'arrête malgré mon incompétence notoire en couture, mais là, je me suis dit que le montage de ce petit coussin ne devrait pas me poser trop de problèmes...en fait, j'espère...en fait, j'en sais rien, on verra bien :-)
J'ai acheté un kit spéciale débutante chez Les Boutis de Lucie, donc parfait pour moi ! et j'ai  commencé...

Ne changez pas de lunettes, vous n'avez pas la berlue :-) Le modèle sur la seconde photo ne correspond pas à l'image sur le kit... juste une petite erreur d'emballage, le contenu du kit ne correspondant pas au modèle, mais j'ai eu la personne des Boutis de Lucie au téléphone, qui m'a trés gentiment proposé de garder ce modèle et de m'envoyer celui que j'avais choisi. Du coup, je m'exerce avant d'attaquer l'autre :-)

Et côté broderie, j'ai repris un ouvrage commencé il y a pas mal de temps, que cette fois-ci j'ai bien l'intention de mener à bout. J'aime les histoires qui durent, donc ça tombe bien :-) Il s'agit des 9 alphabets 1900 de Mariska, brodé en un fil sur du lin 14 fils que j'ai teinté au thé.

.... de ma chaise longue...

De nouveaux venus dans le jardin, deux hortensias Preciosa, j'ai choisi de les cultiver en pot, la terre étant trop calcaire dans mon jardin. Les fleurs se déclinent du blanc au lie-de-vin en fin de floraison. J'ai trouvé tout un tas d'informations trés utiles sur la culture des hortensias, sur ce site ICI

Au retour des vacances, j'ai découvert cette invitée surprise, venue d'on ne sait où et qui pousse sous la haie. Je ne connais pas son nom, mais dont j'ai des souvenirs d'enfance, où on s'amusait à pincer les petites gousses pour en voir s'envoler les graines (ça marche toujours :-) )

Et parce que je ne me lasse pas pas des fleurs de mon rosier Pierre de Ronsard... Sans doute le plus résistant de tous, j'ai déplacé un pied de ce rosier qui n'avait pas l'air de se plaire à son emplacement, et il a repris vaillamment sans le moindre signe de faiblesse.

Mes beaux-parents nous ont fait cadeau de ce lit, un meuble de famille ancien et qui avait un peu souffert du poids des années, destiné à une chambre d'amis. Aprés un bon nettoyage, j'ai utilisé ce produit qui a redonné au bois toute sa beauté, je vous le conseille vraiment. Je l'ai même utilisé sur les marches de mon escalier, trés abîmées, et le résultat est probant.

J'ai acheté 3 pieds de ce rosier soldés à 50%, dans ma jardinerie préfèrée. C'est vrai, il n'avait pas fière allure. Mais replanté dans un bon terreau, alimenté avec un engrais spécifique et surtout arrosé en abondance, il a repris vie et j'ai la surprise de le voir fleurir, alors que je pensais que ce ne serait pas pour cette année. Ce n'est pas la première fois que j'achète des rosiers soldé, et avec quelques soins, cela permet de se constituer une collection à moindre coût.
C'est un rosier ancien, Thérèse Bugnet, qui fait une jolie fleur assez petite, froufroutante, mais d'un beau rose vif. Le feuillage est trés vif, et les tiges sont d'un étonnant coloris rouge.

  C'est, je crois, le premier roman historico-policier où  Voltaire  mène l'enquête. Ce livre est une pépite, un pur moment de bonheur. Il arrive à être à la fois instructif sur le XVIII°s, la société et les philosophes, et vraiment très drôle.

La trame de l'histoire est très simple. Voltaire cherche protection et gîte pour pouvoir philosopher en paix, et sans trop de soucis matériels chez une vieille baronne, madame de Fontaine-Martel. Quelques jours aprés son emménagement chez la vieille dame, plutôt radine et peu agréable, celle-ci est assassinée dans son lit. Voltaire, que le lieutenant de police du moment a dans le collimateur, en raison de ces écrits pour la liberté de penser et contre les intolérances religieuses, va devoir mener l'enquête pour ne pas se retrouver à la Bastille. Il sera aidé en cela par une marquise enceinte jusqu'aux yeux, un peu nymphomane sur les bords, accro au jeux d'argent,  surtout passionnée par les mathématiques et les sciences, et par un abbé, grand benêt devant l'éternel. Il sera question d'héritage, de jeunes saintes-nitouches moins naïves qu'il n'y parait, de filles pas étouffées par l'amour filial, de valets dévoués mais non moins cupides... C'est un vrai tourbillon de personnages, on est embarqué dans l'histoire à un rythme effréné, ça court, ça saute dans tous les sens, les portes claquent et les victimes aussi. Et surtout on se régale avec le personnage de Voltaire, cabotin, roublard, irrévérencieux, pique-assiette.

A lire absolument!

( ce livre est édité en poche)