Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Esprit Campagne, la vie en mieux

Newsletter


L'art de vivre dans le sud ouest
 

E-Shop

LOGO-VG

27 novembre 2011

Marine de Seine

Spectacle étonnant que ces bateaux qui glissent sur la Seine. De loin, on ne sait plus s'ils flottent sur l'eau ou sur les prairies environnantes. Chercher les pavillons qui indiquent la nationalité, se demander où ils vont, d'où ils viennent. Parfois, voir sur le pont, des marins accoudés qui s'attardent sur ces paysages sans doute différents des leurs. Parfois aussi, des péniches qui transportent sur leur dos, voitures ou salon de jardin, jusqu'aux jardinières fleuries. S'imaginer la vie de ces mariniers, sans attaches.

A

B

DSC04147

DSC04255

DSC04984

DSC05355

Céréaliers, gaziers, porte-containers, ils viennent du monde entier et emportent dans leur ventre tout ce que nous consommons. Du Libéria, de Scandinavie, de Grèce, mais les plus impressionants à mon sens sont les bateaux russes, qui, souvent, semblent hors d'âge et totalement  vétustes. Des bateaux de croisière qui passent souvent le soir, avec leurs guirlandes lumineuses, et qui mouilleront pour la nuit à Rouen. Parfois, on entend même les commentaires des guides, qui désignent aux voyageurs le musée ou la statue de Victor Hugo. A marée basse, les berges de la Seine vibrent sur leur passage. A marée haute, ils déclenchent des vagues, qui pendant plusieurs minutes, viennent cogner contre le quai, on se croit alors au bord de mer. Les plus gros batiments auront besoin du pilote, qui montera à bord pour leur faire franchir les quelques kilomètres restants jusqu'à Rouen, la Seine et ses méandres que Victor Hugo comparait au fer à cheval d'un cheval géant, recelant bien des pièges pour ces bateaux gigantesques pour qui il est impossible de faire demi-tour. Le bateau du pilote viendra se coller au flanc du navire, ne paraissant  pas plus gros qu'un moustique sur un animal, les tailles sont disproportionnées , et celui-ci montera à l'échelle. Par temps de brume, résonnent les cornes, le brouillard peut être si intense que du quai, les bateaux sont invisibles, on entend juste le clapotis de l'eau sur les coques, ajoutant du fantastique au paysage.

villequier-d

 

 

Publicité
24 novembre 2011

Banquises, de Valentine Goby

banquiseCe roman s'ouvre sur un drame, la disparition à 22 ans d'une jeune femme partie en voyage au Groenland. 25 ans aprés, sa jeune soeur, va entreprendre le même voyage pour tenter de comprendre et d'expliquer cette disparition, le corps de sa soeur n'ayant jamais été retrouvé. Je ne connaissais pas cet auteur mais ce livre est un vrai coup de coeur. L'histoire est prenante, on entre dans une famille complètement disloquée par cette disparition, qui conduit la mère au bord de la folie. Dans ce roman, l'auteur nous entraîne dans deux voyages parallèles, on alterne l'un et l'autre au gré des chapitres. D'abord, un voyage dans la douleur extrème d'une mère qui refuse d'admettre la mort de son enfant,passe des jours à l'aéroport persuadée du retour de sa fille ou guettant un hypothétique coup de fil, et le voyage au Groenland de Lisa sur les traces de sa soeur. C'est blanc, c'est froid, c'est pessimiste notamment dans la description du quotidien des habitants, peu à peu repoussés par la fonte de la banquise et du réchauffement du climat. L'écriture est particulière et donne un rythme étonnant à ce roman. C'est un trés bon roman, à découvrir!

 

 

22 novembre 2011

Créer une ambiance...

 

 

A découvrir l'une des dernières vidéos de Néopodia pour nous aider à créer dans notre salon une ambiance chaleureuse et apaisante. Du choix du canapé, les coussins et autres plaids, l'utilisation des lumières, tout contribue à faire de cet endroit un lieu où il est agréable de recevoir ses amis, se ressourcer en famille ou s'accorder un moment de détente pour soi.

J'ai notamment aimé l'idée de multiplier les sources de lumières, en fonction des différents espaces de la pièce. Je n'aime pas les éclairages au plafond, je préfère plusieurs lampes disséminées dans la maison, même si en faire le tour pour les éteindre le soir peut prendre du temps!

 

 

 

 

17 novembre 2011

Lumière!

Novembre, coincé entre le mois d'octobre flamboyant et le mois de décembre festif, pourrait être un mois triste, mais heureusement, c'est  pour moi, le mois des bougies en tout genre, qu'on allume trés tôt dans la journée, et qui font reculer un peu la nuit qui tombe trop vite.

Trouvés dans la boutique Merci de Trouville, des photophores Sacs à lumière...

lumierec

trouvillei

Trouvées chez Alinéa ces toutes petites maisons...

phalinea

 

 

15 novembre 2011

Honfleur, en hauteur...

Honfleur et le pont de Normandie, depuis la chapelle Notre-Dame des Graces.

honfleurd

honfleurb

honfleurc

 

Traverser Honfleur en direction de Trouville, à la sortie, prendre à gauche la direction Côte de Grace. Aprés quelques kms et à la sortie de la forêt, prendre encore à gauche, attention le panneau indicateur est tout petit. Un beau point de vue au Mont-Joli, puis poursuivre jusqu'à la chapelle Notre-Dame-des Graces. Attendre les heures pile ou la demie, pour écouter la jolie mélodie des cloches...

 

Publicité
15 novembre 2011

Petits-beurre maison

Des petits-beurre aux éclats de Carambar, de quoi enchanter le plus simple des goûters... l'emporte-pièce et le tampon sont vendus avec le petit livre L'Atelier Petits-Beurre. Je n'ai pas utilisé une recette du livre, j'ai préféré essayer une recette de sablés.

petitsbeurrea

 

Petits-Beurre aux Carambars:

- 125 g de beurre salé mou

-110 g de sucre

- 250 g de farine

- 1 oeuf

- 6 Carambar (ou n'importe quels caramels durs)

- Mélanger le beurre mou, le sucre, la farine. Passer les Carambars au robot, ou les hacher avec un couteau à dents.

-Ajouter l'oeuf, pétrir, ajouter les éclats de bonbons, et faire une boule qu'on laisse reposer au moins une heure au réfrigérateur.

- Préchauffer le four à 160°.

- Etaler la pâte sur un plan fariné, les découper de la forme souhaitée et cuire environ 10/15 mn.

 

14 novembre 2011

Soleil normand

Cet automne aura été plus beau que l'été...

Sous le soleil donc, prendre la route de la Côte. A Trouville, cette fois-ci, ne pas se contenter de la plage mais prendre de la hauteur, en empruntant venelles et escaliers qui grimpent à pic. On échappe à la foule qui se presse sur le quai, et en toute quiétude, on peut flâner dans les rues désertes, où il n'ya pas deux maisons identiques. Parfois entre les toits, une vue sur la mer..

trouvillep

trouvilleq

trouvilleo

trouvillen

trouvillem

trouviller

DSC05505

DSC05506

trouvillek

 

Redescendre vers le port...

 

trouvilled

trouvilles

trouvillec

trouvillee

 

Trouville pratique:

- le stationnement est gratuit sur le parking du Casino, de septembre à mars, c'est central et pratique.

- pour un repas sympa et pas cher: la crêperie La Maison, rue des Bains

- pour un repas people: Les quatre chats (prétentieux et cher)

- pour un repas à toute heure, excellent, trés copieux et pas cher, le service est continu, Au vieux normand, face au marché aux poissons.

- pour aller à Deauville, tout à côté, on peut prendre le Bac qui traverse le port plusieurs fois par jour, pour un euro.

12 novembre 2011

Le 11/11/11 à 11H11...

Bon présage que l'arrivée à la maison de ce petit meuble de métier, sans doute provenant d' une quincaillerie, chiné sur le Bon Coin et acheté exactement à deux pas de la maison, à 11h11 le 11/11/11.

Prévu initialement pour me servir de rangement dans l'une des chambres du haut, mais trop lourd pour monsieur Esprit seul lorsque j'ai déclaré forfait, et dans l'attente d'une paire de bras supplémentaire, nous l'avions installé provisoirement dans le séjour. Et c'est là que finalement, il restera, tant sa présence s'est révélée une évidence. Il a choisi lui-même sa place, c'est étonnant. Je n'aimais pas beaucoup sa couleur grise, lorsque la personne qui me l'a vendu, m'a dit qu'à l'origine, il était dans son jus, avec encore les étiquettes publicitaires sur les tiroirs, j'ai un peu grincé des dents, il m'aurait plu davantage ainsi, mais selon elle, le" gris se vend mieux". Heureusement ont été conservées les poignées d'origine. Je dois reconnaître que le gris s'harmonise avec le reste de la pièce, même si sans doute, un petit coup de ponçage lui enlevera son côté "fraîchement repeint" que je n'aime pas beaucoup.

 

meublea

meubleb

meublec

9 novembre 2011

Intérieurs faciles à vivre, de Judith Wilson

Je suis une fan des beaux livres de déco, d'autant qu'avec le prix des magazines relativement coûteux, je trouve qu'il est plus avantageux d'acheter un seul de ces livres que plusieurs magazines, on s'épargne ainsi des intérieurs vus et revus un peu partout et pas mal de pubs.

 interieursfacilesavivre Ce livre m'a plu, parce que son thème, une maison facile à vivre au quotidien, me convient bien: une maison à la campagne, de plain-pied sur le jardin, du monde à la maison souvent, et un chien qui refuse obstinément de s'essuyer les pattes avant d'entrer.

Deux parties dans ce livre, des intérieurs plutôt campagne et des intérieurs plutôt citadins. Dans les deux, on retrouve un mélange que j'affectionne assez, d'objets et de meubles chinés, et de pièces neuves. Toutes les pièces de la maison sont détaillés, l'atmosphère qui s'en dégage est chaleureuse et douce. Pas de meubles chichiteux, juste des belles matières naturelles et confortables, cuir, lin et bois. Un style authentique et des objets qui vont vieillir joliment et donnent de l'âme à nos maisons.

Un joli livre, source d'inspiration, à feuilleter!

9 novembre 2011

Les revenants, de Laura Kasischke

lesrevenantsUn campus américain, des étudiants qui paraissent bien sous tous rapports, et pourtant la réalité va se révéler beaucoup moins idylliques. Dans ce roman de Laura Kasischke, la mort est sans doute le personnal principal, celui qui occupe toute l'histoire. Le livre qui s'ouvre sur un accident, un professeur spécialisée dans les rites funéraires, un étudiant persuadé d'avoir tué la jeune fille dont il était amoureux, un témoin de cet accident qu'on essaie de dissuader de donner sa version des faits, des fantômes de jeunes filles qui prennent beaucoup de place, une machination pour préserver les apparences. Tout au long de sa lecture, ce livre nous fait osciller entre tristesse et angoisse. Et au fil des pages, un malaise s'installe, jusqu'au dénouement, pas celui qu'on espérait. Ce livre est de ceux qu'on a beaucoup de mal à lâcher, et qu'on lit d'une traite, je l'ai trouvé remarquable, et assez d'actualité (ne cliquez pas si vous avez l'intention de le lire :-) ) A lire!

Publicité
Publicité