Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Esprit Campagne, la vie en mieux

Newsletter


L'art de vivre dans le sud ouest
 

E-Shop

LOGO-VG

7 février 2012

Légumes oubliés pour un velouté de saison

 

Je vous l'accorde, tel quel, ce légume est peu engageant et pas trés appétissant! Mais il mérite qu'on passe sur nos réticences, il est délicieux avec un étonnant goût d'artichaut (il est d'ailleurs appelé artichaut de Jerusalem dans les pays anglo-saxons) et trés simple à cuisiner notamment en potage, si ce n'est l'épluchage, un peu fastidieux. Si vous êtes nombreux, je vous le déconseille, à moins d'embaucher des petites mains en renfort!

topi-a

Velouté de topinambours

(pour 4 assiettes)

- 600 g de topinambours

- 1 oignon

- bouillon de volaille

- 1/2 briques de crème liquide

- sel, poivre

 

Peler les topinambours, les couper en gros cubes. Emincer l'oignon.

Faire revenir dans un peu d'huile (ou de beurre selon vos convictions personnelles) l'oignon, sans coloration. Ajouter les cubes de topinambour puis couvrir avec le bouillon. Laisser frémir environ 25/30 mn. Passer au mixer plongeant, ajouter la crème, rectifier l'assaisonnement, mixer encore.

Ce velouté peut se savourer ainsi, mais pour en faire une entrée plus raffinée, il suffit d'ajouter quelques cubes de foie gras. Pour ma part, je l'ai servi avec des lamelles de magret séché, délicieux!

(pas de photo, je l'ai préparé pour le dîner, impossible de faire une photo correcte)

 

 

Publicité
6 février 2012

Du blanc encore

Saisir les rayons du soleil sur le paysage...

couchersoleil

DSC05773

DSC05772

DSC05778

( cette jolie maison d'hôtes s'appelle La Maison Blanche, elle est tenue par d'adorables d'hôtes, Elisabeth et Gabriel, et elle fut la résidence d'une maîtresse d'un roi de France)

DSC05785

6 février 2012

L'invitée de février...

Longtemps attendue, la voici enfin arrivée sur la Normandie, la neige.

Celle qui a le pouvoir de nous faire redevenir enfant, et m'attire irrésistiblement à l'extérieur. Et si j'ai la chance d'être la première à fouler le blanc tapis, c'est un pur bonheur. Ce matin, j'ai eu beaucoup de mal à attendre une heure décente pour sortir me promener. La neige a ceci d'étonnant qu'elle brouille tous nos repères sensoriels, plus de bruits à part le crissement de nos pas, plus d'odeurs et le froid même se fait plus doux. J'aime cette sensation de temps suspendu, figé. Le dimanche, la neige c'est du plaisir pur, demain il sera temps de penser aux difficultés qu'elle engendre...

neige-a

neige-

neige-e

neige-f

neige-h

neige-n

 

Mais je crois que le plus heureux, c'est encore lui...

fifty

 

5 février 2012

Flânerie rouennaise...

Flâner dans Rouen, un samedi ensoleillé, c'est un pur bonheur. Surtout lorsqu'il n'y a pas de vent, ce qui n'est pas souven le cas malheureusement. On est vite frigorifiée, la bise glaciale aimant bien se faufiler dans les jolies ruelles anciennes, mais samedi, la météo était bienveillante...

De la rue Eau-de-Robec, une des plus anciennes de Rouen, Flaubert dans Madame Bovary, écrivait:

" La rivière, qui fait de quartier comme une ignoble petite Venise, coulait en bas, sous lui, jaune, violette ou bleue, entre ses ponts et ses grilles. Des ouvriers, accroupis au bord, lavaient leur bras sur l'eau. Sur des perches partant du haut des greniers, des écheveaux de coton, séchaient à l'air. "

De nos jours, elle a bien changé, mais elle mérite le détour avec son petit ruisseau, gelé ces jours-ci, conservé lors de la réhabilitation du quartier:

rouen-a

 

rouen-b

Ce vieux quartier, mon préféré à Rouen, situé entre l'abbatiale St Ouen et la place St Marc, est le quartier des antiquaires. Il regorge de petites boutiques, de belles antiquités plus que de la brocante, de galeries d'art ou photo, de restaurants et de maisons typiques avec leurs colombages. Le temps semble s' y être arrêté, les rues sont étroites et pavées, on s'y balade avec plaisir.

On fait une pause place du Lieutenant Aubert, chez Les Cousines. Qu'on trouve difficilement d'ailleurs, c'est minuscule et on passe devant sans le voir la première fois. C'est un endroit atypique, salon de thé et petite restauration. L'intérieur est tout aussi minuscule, deux tables de deux personnes et une grande table de 6. L'accueil est peu formaliste, vous vous installez où vous pouvez, s'il y a de la place. Mais l'accueil est charmant, les gâteaux trés hype et trés américains, cheesecake, cupcake, cookies, brownies et muffins... Certes le chocolat chaud n'est pas vraiment maison, mais les gâteaux le sont et vraiment délicieux.

cupcake

Cupcake aux Oréos

rouen-i

Cheesecake chocolat/caramel au beurre salé

On repart par la rue Damiette, et on arrive rue Alsace Lorraine. Là, se trouve une boutique vintage, Dalala, qui mérite un détour.rouen-d

rouen-c


C'est une paire de fauteuils Eames d'origine, superbes!

rouen-e

rouen-f

 

Bon plan: pour me rendre dans ce quartier, je préfère me garer au parking souterrain Place St Marc, moins fréquenté que les autres parkings, il y a toujours de la place sans descendre trop bas aux niveaux inférieurs. On accède directement sur la place St Marc. Les vendredi, samedi et dimanche, il s'y tient une brocante (de bonnes affaires à faire) et un marché, trés sympa, avec beaucoup de petits producteurs du coin. On longe l'église St Maclou, faire un détour par l'Aître St Maclou qui abrite maintenant l'école des Beaux-Arts, construit sur un ancien cimetière, c'est un exemple étonnant d'architecture macabre. L'été on peut y faire une pause agréable à l'ombre des arbres, si on n'est pas impressionnée par les représentations macabres. On traverse la rue de la République, on prend la rue St Romain, on longe la cathédrale avec quelques boutiques intéressantes dont celle qui propose les peintures Farrow and Ball ou Little Greene (accueil charmant et trés compétent). On déjeune d'une tarte salée chez Dame Cake ou on y prend une tasse de thé et une pâtisserie. On revient vers le quartier des antiquaires, par la rue St Nicolas, où on passe chez Jacotte et Javotte, une jolie brocante  d'objets anglais notamment.

 

1 février 2012

Famille modèle, d'Eric Puchner

famillemodele Famille modèle, d'Eric Puchner

 

Ce livre finalement est une fausse promesse, si on se fie au titre. La famille dont il est question dans ce roman, est tout sauf modèle. C'est même une belle galerie de portraits de névroses en tous genres. Une famille américaine classique, les parents et leurs trois enfants, vivent heureux dans le Wisconsin, qu'il quitte à la recherche du rêve américain, pour la Californie. C''est là selon le père que se trouvent bonheur et fortune. Devenu promoteur immobilier, il achètera un terrain destiné à  la construction et à la vente  de maisons individuelles. Beau projet, mais qui sera anéanti par la construction d'une décharge juste à côté. Le père fera faillite, mais par peur de décevoir les siens, ne dira mot. Peu à peu, la famille va s'enfoncer dans le drame, jusqu'à un accident terrible qui bouleversera complètement la vie des 5 membres.

Ce livre est assez étonnant, on oscille sans cesse entre rire et tragédie. Les premières pages sont assez drôle, et d'un coup le livre s'enfonce doucement vers quelque chose de plus sombre et terrible. C'est vraiment toutes les illusions d'une famille qui tournent mal, le rêve américain, le bonheur, tout s'effrite au fil des pages, causant chez le lecteur un certain malaise. Je ne sais trop si j'ai aimé ou pas, j'ai trouvé que les 500 et quelques pages de ce roman étaient trés longues, mais je suis allée jusqu'au bout.

 

Publicité
1 février 2012

Chaud dedans, frois dehors

Pour tenir au chaud nos nuits, le froid est arrivé en Normandie...

Une housse d'édredon, toute simple, avec un coupon de lin toile de Jouy, trouvé chez Flo lors de sa vente privée.

FEVRIER 2012

Tenez vous au chaud, l'hiver est enfin là!

 

 

31 janvier 2012

Mes livres, en Janvier

 

bluegeneBlue Gene, de Joey Goebel 

Drôle et tendre, ce roman se dévore d'une traite. On est dans une petite ville des Etats-Unis. Blue Gene, la quarantaine, loser assumé, coupe mulet des années 80, tongs et chaussettes blanches, vie au jour le jour dans une caravane. En rupture de famille, jusqu'au jour où sa mère vient lui demander de rejoindre son frère qui souhaite obtenir l'investiture pour se présenter à l'élection présidentielle. On est dans la caricature la plus absolue de la société républicaine, Dieu, la famille, le drapeau, la nation, et la guerre. La famille de Blue Gene est la plus riche de la ville, son frère poussé par l'ambition déçu de son père, mais il lui manque un élément essentiel pour emporter les votes des habitants, la sympathie. C'est pour cela qu'il décide de faire appel à Blue Gene, apprécié de tous pour sa simplicité. Forcément, derrière la façade luxueuse de la maison familiale se cache des trésors d'hypocrisie et des secrets assez sordides qu'il faut absolument contenir. Jusqu'au jour où BlueGene décide de faire exploser les convenances et surtout de se mettre vraiment au service des autres, au contraire de son politicien de frère...

 

lesoleilsouslasoieLe soleil sous la soie, d'Eric Marchal

Tout à fait dans la lignée de cet autre roman historique, Les trois saisons de la rage, ce roman cette fois, nous fait revenir à l'époque de Louis XIV et du duché de Lorraine. Les balbutiements de la médecine, les cas évoqués sont remarquablement décrits et véridiques, l'histoire de ce petit duché qui lutte pour garder son indépendance face au roi de France, ce roman est passionnant. Nicolas Déruet est chirurgien ambulant, à l'époque c'était une profession bien moins considérée que les médecins, un excellent chirurgien. A la suite d'un complot, il va se voir contraint de quitter la Lorraine pour suivre les armées en campagne contre les Turcs. D'amputations en trépanations, il va apprendre la chirurgie de guerre entouré par une galerie de personnages attachants, se perfectionner et deviendra à son retour l'un des meilleurs chirurgiens de son époque. Tiraillé entre deux amours, il devra faire un choix difficile, cette partie là du roman, est celle qui m'a le moins emballée et je l'ai trouvée un peu ennuyeuse à vrai dire, mais j'ai bien aimé ce roman, à lire comme un vrai document sur la médecine à l'aube du 18°s.

 

mourirsurseineMourir sur Seine, Michel Bussi

Ce roman m'a donné l'occasion de découvrir un auteur normand. Je peux bien l'avouer, je ne l'ai pas choisi en fonction de l'intrigue mais parce que la quatrième de couverture indiquait que celle-ci se déroulait dans des endroits que je connais bien et notamment dans mon village. Et puis finalement, j'ai pris goût à l'histoire policière bien menée et à la description de l'Armada, scène du crime dont il est question ici, un évènement en Normandie qui voit défiler sur la Seine tous les quatre ou cinq ans les plus beaux voiliers. Et puis, un auteur qui arrive à vous faire ressentir la canicule dans les rues de Rouen, et presque transpirer à la lecture du livre, je dis qu'il est vraiment doué! du rythme, des descriptions fouillées et réalistes, j'ai passé un bon moment à la lecture de ce roman, même si j'ai moins aimé les portraits des personnages, un peu caricaturaux peut-être.

 

lecercleferméLe cercle fermé, de Jonathan Coe

Lecture abandonnée aprés quelques chapitres, j'avais pourtant beaucoup aimé ses romans précédents.

 

 

 

 

30 janvier 2012

Cookies au chocolat, sans oeuf ni beurre

Une petite recette de cookies au chocolat. Croustillants à l'extérieur, trés moelleux à l'intérieur. Pour moi, trop moelleux, mais ça permet de satisfaire la gourmandise des allergiques aux oeufs, ou des végétariens (-liens?) puisque la recette ne comporte pas de beurre non plus et qu'on peut remplacer le lait par du lait végétal.

 

cookies

 

Cookies au chocolat:

La recette est américaine, les mesures sont donc exprimées en "cup", pour la réaliser, j'ai utiliser un simple ramequin à four en guise de mesure.

1/2 cup de cassonade

1/4 cup de sucre blanc

2/3 cup d’huile végétale

1/4 cup de lait

1 c à soupe de maïzena

extrait de vanille

1 cup 1/2 de farine

1/2 sachet de levure

une pincée de sel

1 cup de pépites de chocolat (j'ai rapé grossièrement à l'aide d'un couteau à dent des carrés de chocolats à dessert)

 

Mélangez dans un bol le sucre, l’huile, le lait et la maïzena.

 Ajoutez la vanille, 1 tasse de farine, la levure et le sel, mélangez bien.

Ajoutez le reste de la farine et les pépites, mélangez.

Formez des boules de pâte avec les mains ( elles s'étalent à la cuisson)

Placez sur une plaque recouverte de papier cuisson et enfournez environ 10mn à 180°

Laissez reposer quelques minutes à la sortie du four puis décollez et laissez refroidir.

 

22 janvier 2012

Les Puces de Rouen

 

Chaque édition des Puces rouennaises nous réserve une  trouvaille. Cette année, c'est cette commode des années 50 achetée telle quelle, rénovée de jolie façon grâce à sa peinture en deux tons de gris. Le dessus, d'origine, est décoré d'une marqueterie toute fine, m'a beaucoup plu.

Parfaitement assortie au mur de mon entrée, elle a trouvé sa place sans hésitation.

 

DSC05684

 

commode-a

 

DSC05686

 

Les Puces de Rouen ont parfois mauvaise presse: trop cher, le prix d'entrée et ceux pratiqués par les brocanteurs et antiquaires, trop de monde. Tout cela est vrai, mais malgré tout, on arrive toujours à y faire de bonnes affaires, cette commode a couté moitié moins cher qu'une commode neuve de chez Maison du Monde. Les stands sont très variés, avec de trés beaux objets souvent, qu'on voit rarement. L'édition de janvier est plus intéressante que celle de septembre, cependant. Cette année, j'ai trouvé qu'il y avait davantage de stands vintage des années 60-70, ce qui me convient même si je n'ai rien trouvé , j'aime de plus en plus cette période en style de design, surtout en mobilier. En revanche, quasiment plus de meubles patinés, et c'est tant mieux. Les autres années, c'était un grand n'importe quoi, de très beaux meubles peints à l'arrache sous prétexte d'être "tendance", quel dommage!

 

18 janvier 2012

# 1

bluegene Blue Gene, de Joey Goebel.

Drôle et tendre, ce roman se dévore d'une traite. On est dans une petite ville des Etats-Unis. Blue Gene, la quarantaine, loser assumé, coupe mulet des années 80, tongs et chaussettes blanches, vie au jour le jour dans une caravane. En rupture de famille, jusqu'au jour où sa mère vient lui demander de rejoindre son frère qui souhaite obtenir l'investiture pour se présenter à l'élection présidentielle. On est dans la caricature la plus absolue de la société républicaine, Dieu, la famille, le drapeau, la nation, et la guerre. La famille de Blue Gene est la plus riche de la ville, son frère poussé par l'ambition déçu de son père, mais il lui manque un élément essentiel pour emporter les votes des habitants, la sympathie. C'est pour cela qu'il décide de faire appel à Blue Gene, apprécié de tous pour sa simplicité. Forcément, derrière la façade luxueuse de la maison familiale se cache des trésors d'hypocrisie et des secrets assez sordides qu'il faut absolument contenir. Jusqu'au jour où BlueGene décide de faire exploser les convenances et surtout de se mettre vraiment au service des autres, au contraire de son politicien de frère...

A lire!

lecercleferméLe cercle fermé, de Jonathan Coe

J'aime beaucoup cet auteur, c'est avec intérêt que j'ai ouvert ce roman, la suite de Bienvenue au club. Hélas, ce fut un rendez-vous manqué, je ne suis pas arrivée à entrer dans l'histoire et j'ai trouvé les premières pages extraordinairement sombre et triste, rien qui donne envie d'en poursuivre la lecture. Je l'ai donc laissé de côté pour le moment, dommage.

lesoleilsouslasoieLe soleil sous la soie, d'Eric Marchal

 

Tout à fait dans la lignée de cet autre roman historique, Les trois saisons de la rage, ce roman cette fois, nous fait revenir à l'époque de Louis XIV et du duché de Lorraine. Les balbutiements de la médecine, les cas évoqués sont remarquablement décrits et véridiques, l'histoire de ce petit duché qui lutte pour garder son indépendance face au roi de France, ce roman est passionnant. Nicolas Déruet est chirurgien ambulant, à l'époque c'était une profession bien moins considérée que les médecins, un excellent chirurgien. A la suite d'un complot, il va se voir contraint de quitter la Lorraine pour suivre les armées en campagne contre les Turcs. D'amputations en trépanations, il va apprendre la chirurgie de guerre entouré par une galerie de personnages attachants, se perfectionner et deviendra à son retour l'un des meilleurs chirurgiens de son époque. Tiraillé entre deux amours, il devra faire un choix difficile, cette partie là du roman, est celle qui m'a le moins emballée et je l'ai trouvée un peu ennuyeuse à vrai dire, mais j'ai bien aimé ce roman, à lire comme un vrai document sur la médecine à l'aube du 18°s.

 mourirsurseineMourir sur Seine, de Michel Bussi

Ce roman m'a donné l'occasion de découvrir un auteur normand. Je peux bien l'avouer, je ne l'ai pas choisi en fonction de l'intrigue mais parce que la quatrième de couverture indiquait que celle-ci se déroulait dans des endroits que je connais bien et notamment dans mon village. Et puis finalement, j'ai pris goût à l'histoire policière bien menée et à la description de l'Armada, scène du crime dont il est question ici, un évènement en Normandie qui voit défiler sur la Seine tous les quatre ou cinq ans les plus beaux voiliers. Et puis, un auteur qui arrive à vous faire ressentir la canicule dans les rues de Rouen, et presque transpirer à la lecture du livre, je dis qu'il est vraiment doué! Du rythme, des descriptions fouillées et réalistes, j'ai passé un bon moment à la lecture de ce roman, même si j'ai moins aimé les portraits des personnages, un peu caricaturaux peut-être.

 

 

Publicité
Publicité