De bon matin, sur le chemin derrière la maison, aller cueillir les mûres...

En profiter pour faire la conversation aux voisines curieuses....

Et se dire que la Normandie est bien jolie sous le soleil de septembre...

Tout enfoui sous un tas de trucs, il a attiré mon regard, ce lit, intact, j'en cherchais  un depuis longtemps pour en faire une banquette ou un coin lecture dans la salle de séjour, voire le passer au jardin pour la sieste...et lorsque le vendeur m'a annoncé le prix, 9 euros, je n'ai pas hésité une seconde :-)... les bonnes surprises allant souvent de pair, j'ai également trouvé une nouveau lustre à pampille à 3 euros, et un trés joli missel à la couverture en cuir et aux initiales en métal à 1 euro... budget tout à fait raisonnable pour un jour de chine !

Là aussi, premier essai de patine, mais pas trés satisfaite du résultat, j'ai envie de rajouter par dessus une autre couche trés lègère de peinture lin clair...

Je tiens à préciser que pour cet essai, je n'ai pas choisi de maltraiter le lustre ancien de ma tante Jeanne (bon, je n'ai pas de tante Jeanne mais vous voyez ce que je veux dire :-) ), mais un lustre acheté 4 euros sur un vide-grenier, et qui subira sans broncher le peinturlurage, le dépeinturlage, le repeinturlage, bref... un lustre qui sera plein d'indulgence avec la débutante que je suis !

Cela faisait un moment que j'avais acheté un kit pour réaliser un abat-jour, et j'hésitais à me lancer... peut-être le temps pluvieux qui m'incite à retrouver des occupations à l'intérieur, je me suis lancée, avec une serviette ancienne brodée, voici la première étape en cours de séchage.

J'ai encore des progrés à faire, notamment au niveau des finitions, au verso de l'abat-jour, je dois recouper le tissu en haut et choisir la façon de le terminer mais j'ai bien aimé le réaliser.

Ce matin, c'est le bruit de la pluie sur les tuiles du toit qui m'a réveillée. Signe que cette fois, la rentrée est là et bien là. Signe aussi qu'on entre de plain-pied dans ce mois de septembre, sans doute mon mois préféré. Pas seulement parce que c'est mon mois anniversaire, mais c'est aussi un mois qui a  abrité les évènements importants de ma vie.
Ce matin en m'habillant, j'ai retrouvé le bonheur minuscule, comme l'écrit Philippe Delerm, de remettre un pull, lui parle du vieux shetland un peu troué aux coudes, moi j'ai choisi un pull neuf, jamais encore porté. Histoire peut-être de me glisser dans ce mois de septembre d'une façon toute neuve, renoncer à mes souvenirs d'avant pour m'en construire de nouveaux. Réapprendre aussi à aimer ce mois de septembre, celui de l'année dernière avait été tellement difficile, et retrouver le goût d'avant, celui des promenades en forêt, des feuillent qui crissent sous nos pas et l'odeur des premiers feux de bois qui s'échappent des cheminées des maisons.

Merci à toutes celles qui s'inquiètent pour moi, tout va pour le mieux, vous le savez bien, je suis une nostalgique heureuse, si heureuse que j'ai même parfois des scrupules à l'écrire..

Il est des jours plus difficile que les autres...
Première rentrée où je ne serai pas là, pour le dernier bisou donné derrière la porte d'entrée, il y a bien longtemps que je n'étais plus conviée à les accompagner à la porte du lycée ou collège. Et cette inquiétude diffuse, retrouver nos propres angoisses de la rentrée, quelle classe, quelles copines, quels profs...Et l'attente fièvreuse du retour pour connaître les premières impression, ce laps de temps où on ne peut rien faire, un peu perdue et beaucoup inquiète de savoir à quelle sauce nos toujours petits seront mangés cette année.
Il y a des jours où mes choix sont plus difficiles à assumer.

On s'inquiète toujours trop, mais l'angoisse nous est livrée dans le kit de la mère parfaite, à la naissance de nos enfants, avec les seins qui gonflent, les nuits sans sommeil, les" finis tes légumes" et autre "t'as fait tes devoirs ". Donc, je respire mieux, tout s'est bien passé et ma miss terminera à 15h le vendredi, ce qui lui laissera facilement le temps d'attraper son train pour venir ici.

... le dernier numéro de Campagne Déco:

Cet été, j'ai accumulé au cours de mes chines, quelques lustres et appliques. Mais voilà, c'est fait, je me suis lancée, non sans difficultés :-), dans la transformation de ces appliques...

De une, oui, j'ai oublié les bitonniaux sur la deuxième applique, et de deux, non, la photo n'est pas floue, ce sont vos lunettes, forcément ;-)

Le narrateur et personnage principal de ce roman est un professeur de linguistique à la retraite qui a bien du mal à tromper son ennui, entre une femme débordante d'énergie, un père qui sombre peu à peu dans la folie, et une étudiante bien décidée à lui mettre le grappin dessus même en utilisant le chantage... Si la trame de ce livre n'est pas passionnante, il faut le reconnaître, il y a beaucoup trop de longueurset on perd un peu pied devant la technicité des termes, notamment ceux qui concernent la linguistique, ce livre est intéressant par son témoignage sur la surdité, un réel handicap, et le regard porté par la société sur les personnes qui en souffrent. Et c'est aussi un émouvant témoignage sur les relations parent/ enfant, surtout quand, à cause de la vieillesse, celle-ci s'inverse et les enfants deviennent les parents. Pas mal, mais ça traîne en longueur!