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Esprit Campagne, la vie en mieux

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L'art de vivre dans le sud ouest
 

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5 août 2011

Loi des séries

Toutes les chineuses vous le diront, les trouvailles en brocante se font en série. Pendant des semaines, on ne trouve rien de ce qu'on cherche, et puis d'un coup on tombe sur de vrais nids. Lors de nos vacances en juin, il en fut de même, c'était une année à torchons et serviettes...

Tout d'abord, mes préférées. Je n'avais jamais vu de serviettes brodées de cette façon, avec un prénom complet, et de plus, dénichée dans la minuscule brocante de notre maison d'hôtes préférée

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Version sirop de cerises ou de kiwis? Contrairement aux apparences, ce billet n'est (hélas) pas sponsorisé par les Sirops Monin, mais j'adore leurs bouteilles et leur couleur si rétro!

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Les classiques en lin à bandes rouges dont je ne me lasse pas...

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D'autres, aux dimensions plus importantes que j'aime utiliser en nappe, dont un à mes initiales...

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2 août 2011

Peinture...

Décidément, ce mois de juillet nous aura permis d'avancer dans nos travaux. Un matin, allongés dans notre lit, nous avons décidé de concert que la couleur abricot de notre chambre, décidément, on n'en pouvait plus. Il restait de la peinture de ma couleur préférée, cette couleur lin naturel qui n'est jamais la même en fonction de l'heure de la journée, de la lumière et qui fait une ambiance trés chaleureuse. Et le soir, nous dormions dans une tout autre atmosphère. J'ai tenu à conserver les moulures dorées au plafond, ma touche baroque, et j'ai tenté une association un peu audacieuse avec les lampes en métal...En guise de rideaux, j'ai utilisé deux draps brodés en lin.

 

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2 août 2011

Les planches...

Lorsqu'au détour d'une conversation, on dit son goût pour cette petite ville normande, on est un peu regardée de travers et vite taxée de superficialité. En Normandie, il n'est pas de bon ton d'aimer cet endroit, on lui préfère sa voisine Trouville plus discrète en apparence, et pourtant, je trouve un charme fou à cet endroit. Certes, Deauville, c'est le bling-bling assumé, à fond, à un point tel que ça en devient kitschissime. Deauville, c'est un peu une vieille dame trop embijoutée et trop maquillée dont on se moque un peu, mais à qui on demanderait bien de nous raconter sa vie, ses rencontres ou son extravagance passée.

Deauville, c'est aussi l'un des rares endroits où sur une plage, à l'abri des fameux parasols de toutes les couleurs, se cotoient en toute sérénité apparente filles aux seins nus, femmes voilées et familles juives traditionnalistes, où sur les planches marchent de concert, enfants de bonne famille en bermuda blanc et blazer sombre  et gamins du 9-3 bardés de faux Vuitton.

J'en aime l'ambiance feutrée, la curieuse impression que cet endroit parait à l'écart des remous du monde extérieur. Il faut longer le front de mer, passer devant les folies, ces maisons incroyables quasiment toutes fermées de nos jours, tant elles paraissent un vrai gouffre à entretenir, beaucoup d'aillleurs paraissent abandonnées. Revenir par les planches, sur la plage, se la jouer Un homme et une femme l'espace d'un moment, et entendre en fond le chabadabada de la musique du film.

 

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28° sur la plage, hier, et dire que certains préfèrent s'entasser sur la Côte d'Azur :-)

 

 

 

 

 

 

 

31 juillet 2011

Le premier jour du reste de l'été

Je l'avais déjà écrit, décidément cet été est un peu atypique.

Ce matin, pour la première fois, nous avons pris notre petit déjeuner au soleil, dans le jardin. Comme un début de vacances,  pourtant, ce soir, ce sera la fin de celles-ci. Une partie des enfants regagneront leur autre maison, hier déjà, mon fils et son amoureuse, sont repartis pour la Touraine. Aujourd'hui l'ambiance est de saison, mi-figue, mi-raisin. Un peu triste, mais il s'agit de faire bonne figure pour ceux qui restent. Même le chien est désemparé devant les bagages qui se préparent, et il sent bien qu'il va perdre une bonne partie de ses compagnons de jeux.

Au jardin, déjà, les hortensias s'alanguissent et commencent à froufrouter. Pas encore fanés mais plus vraiment épanouis, vous voyez ce que je veux dire? Il est temps de les cueillir, de les laisser sécher et de préparer les bouquets  aux teintes toutes douces, qui cet hiver, me rappelleront ce drôle d'été.

 

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Goûter encore une fois à la douceur d'un repas pris sous le pommier...

 

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Mi figue-mi raisin, jamais en reste d'une contradiction, je suis quand même heureuse de retrouver ma maison calme, et du temps pour moi... Et puis, il me reste ma Sécotine* chérie.

* Surnom que les moins de 't huit ans ne peuvent pas connaître, qui convient si bien à ma fille chérie mais néammoins collante que j'essaie peu à peu de pousser hors du nid, pour l'aider à déployer ses jolies ailes toutes neuves... Mais pas trop quand même, c'est tout de même ma tout- petite.

 

30 juillet 2011

Instant régressif...

 

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Il existe des choses dont la simple évocation peut nous faire remonter le temps. Les bonbons sont de celles-ci. Prendre comme prétexte l'achat de sa friandise préférée pour une amie précieuse, et repartir avec un sachet de plus pour soi, toute heureuse d'avoir retrouvé par hasard ces gourmandises chères à mon enfance. Croquer dans l'un de ces petits pois au lard au délicieux goût d'anis, et avoir de nouveau 6 ans l'espace d'un instant...

Et vous, quelle est la friandise qui vous ramène en  arrière?

 

Un grand merci à toutes pour vos commentaires et témoignages, tous trés touchants. Nous sommes moins seules que nous le croyons, face aux moments de la vie un peu difficiles..

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28 juillet 2011

A quel sein se vouer...

Ma mère en décédant d'un cancer du sein trop jeune, m'a laissé le sceptre de cette maladie, suspendue au-dessus de moi. Je mentirais en disant que j'y pense tous les jours, mais régulièrement cette inquiétude revient, à chaque fois qu'autour de moi j'apprends qu'une amie, une proche ou une connaissance est atteinte de ce cancer  . Ce petit pincement certes fugace, j'y pense et puis j'oublie, est cependant vif. Régulièrement, une fois par an, je me soumets donc à une mammographie. Je sais que beaucoup de femmes redoutent cet examen, ce n'est pas mon cas, je ne le trouve pas spécialement douloureux.

Ce que je redoute le plus, c'est tout ce qu'il y a autour. D'abord la prise de rendez-vous, avec ma tendance à faire l'autruche, oui, je sais la posture est peu élégante, mais la tête dans le sable, ça me convient bien. Et si je faisais comme si je ne savais pas, peut-être n'y aura-t-il rien du tout?! Faut-il mieux savoir et vivre avec ou bien ne rien savoir et laisser venir? Je vous rassure, je finis toujours par le prendre, ce fichu rendez-vous. Ensuite, il y a l'attente, le jour venu. Les autres femmes, dans la salle d'attente, que je ne peux me retenir de scruter en douce, est ce qu'elle est malade celle-ci, le sera-t-elle un jour? Et elle, qui semble si jeune, elle aussi? L'ambiance est toujours assez particulière dans les centres de radiologie spécialisés dans le dépistage des cancers du sein, je ne sais pas si vous avez remarqué. Ici, pas d'ados qui se sont blessés au foot ou des enfants qui ont chuté de vélo et qui trouvent le temps long en attendant leur tour, et dont les longs soupirs ou les ondes sonores qui s'échappent de leur IPod mettent un brin d'animation. Non, ici, forcément que des femmes, jeunes, vieilles, entre les deux. Aisées ou démunies, le cancer s'en fiche et tape au hasard. C'est une sorte de loterie macabre, puisqu'on sait que le cancer touche un certain nombre de femmes, on se dit qu'on préfèrerait autant que la statistique tombe sur la voisine du siège d'à côté. Parfois un mari, un compagnon est là, pas trés à l'aise, on le voit bien. Tiens, parfois une fille aussi qui accompagne sa mère mais rarement un fils. Celui-ci l'aura déposée mais ne restera pas à ses côtés. On vous fait mettre torse nu, je n'aime pas ça, je crois que je préfèrerais encore être nue. La nudité ne me pose pas de problèmes, je trouve même mes seins jolis, mais être torse nu, je n'aime pas du tout. Sans doute des réminiscences de visite médicale scolaire, où mes culottes et débardeurs à picots Petit Bateau me fichait un peu la honte. Je détestais le moment où le medecin vous faisait mettre en culotte, lui assis, nous debout devant lui. Les clichés réalisés, on vous demande de rester torse nu, dans la cabine de déshabillage en attendant. Je me rhabille systématiquement, je préfère me déshabiller une fois de plus pour des examens complémentaires que discuter des résultats avec un médecin, les seins ainsi à l'air. Qui est à son aise ainsi, hein, à moitié habillée, les seins nus, les bras dont on ne sait que faire. Le long du corps, je me sens exposée, les bras repliés sur les seins, je me sens nunuche. Je sais bien qu'il n'y a de la part de l'équipe soignante, nulle volonté de mettre mal à l'aise mais juste faire rapide et efficace. Mais voilà, je ne m'y habitue pas.

Et puis il y a les résultats, tout va bien pour cette fois mais il faudra recommencer l'année prochaine. Et en attendant vivre du mieux qu'on peut, sans trop y penser, et profiter encore davantage de chaque moment de la vie..Et vous votre dernière mammo, elle date de quand?

27 juillet 2011

Le bleu...

Bizarre été que cet été, plus gris que bleu.  Aussi, je cherche à faire entrer à l'intérieur le bleu qui me manque tant à l'extérieur, voici une petite étagère installée, pour y ranger de la jolie vaisselle chinée...

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 J'ai toujours rêvé d'avoir une grande famille,de la marmaille autour d'une grande table, mais, hormis chez la famille Ricoré peut-être, la réalité se révèle parfois moins idyllique.

Nos journées, mon amoureux et moi, ressemblent à un véritable marathon, et finalement la grande famille à mi-temps plutôt qu'à temps complet me convient assez bien. Pour le moment, nous profitons à fond les uns des autres, des repas interminables sous le pommier, enfin nous aimerions bien les prendre là,  ils se terminent bien souvent en course l'assiette à la main pour réintégrer l'intérieur, la pluie jouant le rôle de l'invitée surprise. Difficile de tout faire dans la même journée, se tranformer en cantinière, puis en blanchisseuse, veiller à maintenir un semblant d'ordre dans la maison, endosser la panoplie de GO, qui veut venir marcher, faire du vélo, visiter, aller à la plage (hum, non, ça c'était au programme mais pas à l'ordre du jour, il y a peu de volontaires!) faire le marché. Lorsque la maison redevient silencieuse, le soir, nous soufflons enfin, mon amoureux et moi, installés au jardin en regardant les ombres s'allonger et la nuit nous entourer, lorsque le temps le permet. Les bruits de la forêt mêlés au grondement assourdi des bateaux qui passent sur la Seine nous font une curieuse berceuse.

Nous vivons sans montre ni horaires, sans télé non plus, et c'est bien.

 

 

22 juillet 2011

Lectures de juillet

Là aussi, j'ai pas mal de retard pour vous parler de mes dernières lectures. Et aussi pour terminer mes livres, la tête posée sur l'oreiller, je m'endors sans avoir le temps de parcourir quelques pages, les joies des vacances des familles recomposées!

 

41QQ4etpoRLCe livre, ou plutôt son auteur, a été une divine surprise. Je n'avais jamais rien lu de Michel Houellebecq, un peu rebutée par ce que j'avais pu lire ici ou là, bref pas mal d'a priori à son sujet, sa personnalité border line, ses rapports avec sa mère, je l'avoue m'avait refroidie. Je l'ai donc découvert avec ce livre, emprunté à la biblio un jour de grande disette dans le rayon des nouveautés. Je l'ai lu, dévoré même, envoyé balader avec ma délicatesse coutumière quiconque venait me déranger (à 8 personnes et deux chiens à la maison, inutile de vous dire que c'est assez souvent) pendant ma lecture... Lu d'une traite, et aimé tout sans restriction, l'histoire, originale, où Houellebecq incarne son propre personnage d'auteur déjanté (l'auteur qui vit claquemuré chez lui, sale, qui boit et ne veux voir personne), les personnages trés bien croqués, l'auto-dérision et l'humour de cet auteur ont été vraiment une révélation pour moi.  Du coup, je me lance dans la lectures de ses autres romans et j'ai commencé Les Particules Elémentaires.

 

41mqtDh1tuLSi vous avez aimé le précédent livre de Brady Udall, Le destin  miraculeux d'Edgar Mint, vous aimerez celui-ci. C'est un gros pavé, parfois avec quelques longueurs c'est vrai, mais j'ai bien aimé ce livre. Le personnage principal, mormon convaincu, a 4 épouses et 28 enfants. Une épouse c'est parfois compliqué, imaginez donc multiplié par 4, et vous aurez donc une idée du parfait enfer conjugal que cet homme vit. C'est à la fois instructif pour qui, comme moi, ne connaissait pas du tout les principes de cette religion, et vraiment trés drôle. Même si le personnage est parfaitement agaçant de mollesse et d'immobilisme. Dans ce livre, ce sont les femmes qui ont le beau rôle, c'est plutôt bien!

 

41eB-XfgnoLJe connaissais Nicolas Rey par ses chroniques sur France Inter, je le découvre à travers ce livre, un roman qu'on imagine sans peine, auto-biographique. C'est tout aussi sexe-drogue-médocs-tabac-déprime que du Frédéric Beigbeder, avec peut-être une touche d'humour en plus. On aime ou on n'aime pas, à vous de voir!

 

51GMUFGeXBL4 mères,afin de renouer les liens avec leur fils, liens qu'elles imaginent distendus, s'imposent chez eux le temps d'une semaine. Inutile de dire qu'elles ne sont pas vraiment les bienvenues... Assez bien vu, ce livre m'a poussée à me demander quelle genre de mère je suis avec mon fils et ce que je pourrais découvrir sur celui-ci si je m'immisçais dans sa vie de cette façon. Avons-nous besoin de tout savoir sur la vie de nos fils?!

 

 

 

21 juillet 2011

(Presque) fini!

Presque finie cette chambre, à l'ambiance quasi monacale certes, mais de quoi laisser à ma miss le soin d'y apporter sa touche personnelle...

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20 juillet 2011

Hello Dolly cake

Pas du tout légers ces petits gâteaux mais ô combien réconfortants au goûter!

La recette nous en avait été donnée par Catherine ( la dégustation avaient fait l'unanimité parmi les gourmandes présentes), c'est simplissime et les enfants peuvent même la réaliser seuls.

 

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Hello Dolly cake:

- 1 paquet de gâteaux style Spritz (mais on peut essayer d'autres gâteaux secs)

- 1 boite de lait concentré sucré

- 1 sachet de noix de pécan

- 1 sachet de pépites de chocolat ou la moitié d'une tablette de chocolat noir concassée

Préchauffer le four th. 180°.

Recouvrir un plat rectangulaire d'une feuille de papier sulfurisé (indispensable pour le démoulage).

Emietter grossièrement les biscuits, les étaler sur le fond du plat, tasser légèrement. Répartir les noix de pécan émiettées, les pépites de chocolat et couvrir avec le lait concentré.

Cuire environ 25 mn, surveiller le dessus colore vite. Sortir du four, laisser refroidir et découper en carrés. Le jour même, c'est trés bon, le lendemain c'est excellent, mais je doute qu'il vous en reste :-)

 

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