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Esprit Campagne, la vie en mieux

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L'art de vivre dans le sud ouest
 

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26 avril 2012

De saison...

Un joli petit nuage, comme ceux qui s'obstinent à parcourir le ciel normand...

Un nuage, bien utile celui-ci, pour les étourdies qui passent un temps fou à chercher leurs clés. Grâce à des aimants puissants, ce petit nuage mural gardera bien en vue celles-ci.

Poétique et pratique, j'aime beaucoup ce genre d'objet.

porte_cles_mural_cloud

Porte-Clé Cloud, de Duncan Shotton pour Suck UK. On le trouve chez Zelys-Designlab

 

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23 avril 2012

Passera, passera pas...

 

Passeront, passeront pas sous nos pinceaux, ces objets dénichés il y a quelques temps chez Bord de Scène?!

Pour celui-ci, un joli porte-manteaux, c'est déjà fait, il  a revêtu une nouvelle tenue gris foncé avant d'être accroché dans l'entrée.

porte-manteaux-d

portem-a

 

Déniché également, un petit escabeau pliant, dont j'ai aimé la forme galbée. Le laisser juste décapé tel quel, ou lui aussi, le faire passer sous les pinceaux, pour le moment je n'ai pas tranché...

escabeau-c

 

 

Pssiitt: j'ai un souci en ce moment, il m'est impossible de laisser un commentaire sur vos blogs CanalBlog, j'ai une fenêtre "erreur de sécurité" qui s'ouvre et mon commentaire ne s'enregistre pas?! Suis-je la seule à qui ça arrive?

 

11 avril 2012

Impossible...

Impossible de se tromper d'utilisation, c'est écrit dessus pour les distraits!

 

DSC06015

Des morceaux de draps anciens en métis reconvertis en torchons


Peu présente sur mon blog ces temps-ci, la faute à une méchante bronchite, que nous partageons mon chéri et moi. Passe-moi le sirop contre la toux et je te passe les mouchoirs en papiers, un grog partagé, et la compét' d'éternuements en rafale. Etre enrhubés à deux, c'est quand même plus drôle, et on a moins honte d'avoir le nez tout rouge!

Je copierai 100 fois pour la peine:

- jamais plus je ne prendrai de bain de soleil dans le jardin au mois de mars

 

 

 

20 mars 2012

Atelier

Mi atelier mi chambre, cette pièce a exactement le petit côté cosy que je souhaitais lui donner, une pièce où il fait bon se reposer ou bien laisser courir son imagination pour mêler tissus et linge ancien, et se fabriquer un décor trés personnel.

 

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Pssst.... vous avez vu, c'est le printemps, alors belle journée printanière à vous, même si l'actualité abominable assombrira quelque peu cette journée. Je pense aux victimes et à leur famille, et à cette ville à laquelle je suis si attachée et toute entière en deuil.

19 mars 2012

L'oeuvre au noir...

 

Le noir apporte  une petite note baroque que j'aime bien, c'est donc cette couleur, un joli noir de chez Little Green, que j'ai choisie pour redonner une nouvelle jeunesse à cette commode...

 

commodenoire

 

Du noir au blanc...

Cet ancien meuble de quincaillerie, gris lorsque je l'ai acheté, a subi le même sort lui aussi en passant sous nos pinceaux, afin de retrouver finalement son ancien usage dans mon atelier. ..

 

meuble-a

 

 

 

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1 mars 2012

Mes livres, en Février

 

magrandmereMa grand-mère avait les mêmes, de Philippe Delerm


Ce livre de Philippe Delerm est dans la continuité de La première gorgée de bière, il s'agit ici de décortiquer ces expressions qu'on dit sans y penser, et qu'on entend trés souvent. C'est bien vu, et drôle, comme celle-ci qu'on entend souvent sur les marchés: y a un peu plus, je vous le laisse? Très vite lu, ce sont des textes trés courts, un peu comme des friandises, enfin pour celles et ceux qui aiment Philippe Delerm, c'est mon cas.

 

tunejugeraspointTu ne jugeras point, d'Armel Job

Un bébé laissé devant une boutique par sa mère, disparait. On va suivre l'enquête, enlèvement ou crime, tout le monde est suspect et même la mère.... Cela se passe dans une petite ville de Belgique, il y a un peu de l'ambiance provinciale des romans de Simenon, je n'ai pas vraiment accroché même si c'est bien écrit, je crois que j'ai été un peu gênée par le fait qu'on ne situe pas l'action dans le temps, je ne sais pas pourquoi.

lalistedemesenvies-fevLa liste de mes envies, de Grégoire Delacourt

blancheetincelle

 

 

 

Blanche étincelle, de Lucien Suel

 

ete-fevEté de Mons Kallentoft

J'ai découvert cet écrivain suédois avec le premier opus de cette série des saisons, Hiver, un vrai thriller, de ceux qui vous empêche de fermer l'oeil de la nuit, terrifiant et terriblement angoissant. Le deuxième, Eté, m'a déçu. Je trouve qu'il accorde trop d'importance finalement à la psychologie des enquêteurs plutôt qu'à l'enquête. Et dans son effort de nous faire vivre un été étouffant et caniculaire, il en fait beaucoup trop, et rien à faire, je n'arrive pas à croire qu'on puisse étouffer de chaleur en Suède!

 

toyer-fevToyer, de Gardner Mc Kay

Les premières pages de ce thriller mettent le lecteur sous tension. L'atmosphère y est terrifiante et terriblement oppressante et laisse présager un de ces livres dont on ne referme pas les pages sans être aller jusqu'au bout. Hélas, passés les premiers chapitre, mon intérêt est trés vite retombé et j'ai abandonné la lecture. Je ne sais pas exactement pourquoi, c'est assez étonnant. Un détail peut-être mais j'ai trouvé désagréable la mise en page, avec finalement peu de caractères par page, ce qui fait un gros pavé de ce roman et on se retrouve à tourner trés vite les pages.  Deux mots tout de même de l'histoire. Un déséquilibré s'attaque à des femmes, sans douleur, il les lobotomise proprement et simplement. Deux femmes vont se lancer à ses trousses, une journaliste et le medecin qui s'occupent des victimes. Petite déception, j'avais entendu beaucoup de bien de ce roman.

 

lanoyee La noyée, de  Thérèse Bohman

16 février 2012

La liste de mes envies, de Grégoire Delacourt

La lecture, c'est quelque chose de bizarre. Vous vous ennuyez plusieurs livres d'affilée, aucun ne trouvant grâce à vos yeux, vous mettez des heures à lire deux pages, tant qu'à la fin vous ne vous souvenez plus du début et qu'il faut relire. A ce stade, j'abandonne généralement, il y a tant de livres à lire et la vie est si courte! Est-ce les livres, véritablement pas très bons, ou nous, notre état d'esprit au moment où nous ouvrons un ouvrage, qui fait qu'on n'ira pas jusqu'au bout? Je n'ai pas la réponse.

Et puis ensuite, nous tombons coup sur coup sur de véritables pépites, ces livres qu'on ne lâchera pas quoi qu'il arrive, et qui nous touchent particulièrement, par une histoire, une écriture. Il nous semble parfois même que l'auteur s'est glissé subrepticement dans nos pensées, pour les retranscrire avec ses propres mots. Et du coup on se perd, on ne sait plus si, du livre, on en est le lecteur ou le personnage...

 

lalistedemesenvies-fevLa liste de mes envies, Grégoire Delacourt

Je ne connais pas cet auteur et je n'ai pas non entendu parler de ce livre, je l'ai acheté simplement parce que je trouvais la couverture jolie. Je sais, ce n'est pas forcément la meilleure des motivations, mais quelque chose m'a dit à la lecture de la quatrième de couverture que je ne me trompais pas. J'ai trouvé ce roman excellent, je suis presque étonnée que l'auteur en soit un homme, tant il m'a semblé que l'écriture et la psychologie en était extrêmement féminine.

Jocelyne a 47 ans, vit à Arras, où elle tient une boutique de mercerie. Lorsqu'on est petite fille, on ne rêve pas de vivre à Arras et d'être mercière, ou alors, c'est rare. Pas plus qu'elle n'avait rêvé d'un mari plutôt lourdaud et dont les rêves s'arrêtent à l'acquisition d'une Porsche Cayenne, d'un écran plat et de la collec complète de DVD de James Bond. Ce mari qu'elle va épouser après être tombée enceinte, elle s'en est éloignée peu à peu. A 47 ans, ses enfants ont quitté la maison, son père est malade et n'a que des cycles de lucidité de 6 mn, au bout de ce laps de temps, il ne la reconnaît plus. Alors, elle vit en essayant de ne pas penser aux rêves qu'elle faisait petite fille, aux désillusions. Elle a ouvert un blog, y parle de tricot, de couture. Elle se trouve heureuse, a un mari qu'elle aime malgré tout, malgré surtout la crise qu'ils ont traversé à la mort d'un de leur nouveau-né: les accusations terribles qu'il a portés, les mots inscrits pour toujours dans sa mémoire. Ce mari, certes pas l'homme qu'elle avait rêvé d'épouser mais travailleur, fidèle et gentil, elle est décidée à s'en rapprocher, la maladie lui ayant finalement fait comprendre qu'elle lui était beaucoup plus attachée qu'elle le croyait. Une journée entre copine, un bulletin d'Euromillion enregistré pour rire, "et si on gagnait, hein, que ferait-on", et là effectivement le gros lot, 18 millions d'euro qui lui tombent du ciel. De peur que cet argent représente un danger pour son couple et sa famille, elle décide de cacher ce gain et le chèque qu'on lui a remis. Alors, en attendant de prendre la décision de révéler sa chance, elle fait des listes de ce dont elle a envie, pour sa famille, pour elle. De l'argent pour les enfants, une housse de couette pour leur chambre, la Porsche pour son mari, en économe pour les légumes, un nouveau tapis-antidérapant pour la salle de bain, un sac Chanel ou peut-être Dior... mais le chèque reste dans sa cachette, de peur de voir le nouvel équilibre qu'elle pense avoir retrouvé avec son mari, un nouvel élan amoureux, s'effondrer devant la perspective de cette fortune.

 

Je possédais ce que l'argent ne pouvait pas acheter, mais juste détruire. Le bonheur. Mon bonheur en tous cas. Le mien. Avec ses défauts. Ses banalités. Ses petitesses. Mais le mien.

Immense. Flamboyant. Unique.

Alors, j'avais pris ma décision, quelques jours après être rentrée de Paris avec le chèque: cet argent j'avais décidé de le brûler.

 

A lire absolument!

14 février 2012

Blanche étincelle, de Lucien Suel

blancheetincelleBlanche étincelle, de Lucien Suel

Ce livre est un petit bijou! Il m'a été envoyé dans le cadre de l'opération Masse Critique du site Babélio.  Ce n'est pour ça que je vais en dire le plus grand bien, mais juste pour préciser que sans cela, je ne suis pas sûre que je l'aurais lu, le sujet ne faisant pas partie a priori de mes préférences. Et donc j'aurais eu tort, comme quoi parfois il faut passer outre ses réticences pour trouver de véritables pépites.

Mauricette, une vieille dame dont on ne connait pas exactement l'âge, a choisi de s'installer dans un petit village du Nord. D'elle, on sait peu de choses, des détails qu'elle va révèler au compte-gouttes tout au long de ce roman, les autres l'intéressent plus qu'elle-même, écrit sous la forme d'un journal quotidien. C'est une ancienne instit, elle a été mariée mais n'a pas eu d'enfant, sans doute l'explication en est dans un passé particulièrement lourd. Elle vit avec son chat dans une petite maison avec jardin, au rythme des saisons, en observant la nature et les oiseaux, sa voisine aussi, qui voudrait l'entraîner avec elle au club de tricot local. Mais Mauricette, son truc à elle, ce n'est pas le tricot. Mais plutôt les livres et la musique. Sa solitude, bien que peuplée de multiples compagnons que sont ses auteurs ou poétes préférés, est parfois un peu pesante. Un jour, dans une librairie, elle fait la connaissance de Blanche, une jeune femme. Une réélle amitié va naître entre ses deux femmes. Elles ont en commun un passé difficile qui leur pèse souvent, mais surtout l'amour des livres et des arts. Mauricette va retrouver la chaleur d'une famille, Blanche et les siens l'affection d'une grand-mère d'adoption, celle qui fait réviser les leçons, fait sauter les crêpes et applaudit, admirative, aux exploits en skate du petit dernier. C'est aussi une belle histoire de partage et d'échange autour de passions, de transmission aussi entre cette vieille dame et ces jeunes enfants. Le plaisir aussi de partager avec une amie l'émotion que donne la lecture d'un livre, l'écoute d'une symphonie ou la visite d'un musée. Dans son journal, elle note son quotidien, la confection d'un repas, la plantation des graines du potager, une araignée que guette le chat, les oiseaux dans le jardin. Mais aussi les personnes qui l'entourent, mais son regard est toujours amical, jamais jugeant.

Juste deux extraits que je voudrais vous donner à lire pour vous inciter à découvrir ce trés beau livre qui se lit d'une traite:

Les gens peuvent se tuer en voiture, ou se noyer. On peut souffrir beaucoup et longtemps, mais le bonheur aussi a son chemin propre. Il a une place dans le monde. Le bonheur me prend par surprise.

 

Je sors dans le jardin. Au sud-ouest, un énorme soleil jaune brille à travers les branches des peupliers. Un couple de tourterelles turques marchent dans l'allée. Je pose mon panier, essuie le fil avec un chiffon. Première fois de l'année que j'accroche le linge dehors. Mouchoirs, serviettes et torchons, carrés de couleur Mondrianse balançant au-dessus de la terre noire. Un vent léger gonfle les manches de mes chemisiers. Je suis en paix.

 

A découvrir absolument!

14 février 2012

La noyée, de Thérèse Bohman

lanoyee La noyée de Thérèse Bohman

Petite déception que ce roman. Un huis-clos familial, une jeune femme va passer ses vacances chez sa soeur et son beau-frère dont elle fait la connaissance. Dés le début, elle se retrouve troublée par cet homme. Elle va se trouver tiraillée entre son attirance pour lui et son affection pour sa soeur, d'ailleurs peut-être pas si heureuse qu'elle semble le montrer dans son couple. L'auteur a voulu un roman moite et etouffant, mais ça ne m'a pas convaincue, la canicule en Suède, on n'arrive pas vraiment à y croire. L'histoire pose beaucoup de questions, à laquelle la lecture n'amène pas de réponses, on reste sur sa faim finalement.

Ce livre était l'un des coups de coeur de ma médiathèque, donc, je pense que je suis passée à côté, à vous de vous faire votre opinion!

8 février 2012

Passer du blanc au rose

... et grâce aux premières tulipes du fleuriste, se dire que le printemps est quelque part, là, sous la neige !

FEVRIER 20121


(il y a un intrus trés intéressé sur la photo, j'ai déplacé le bouquet avant le désastre annoncé!)

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