N°1-
Ce roman de Debbie Macomber aura été ma première lecture de 2015, lecture bien agréable du reste. Ce roman fait partie des livres que je qualifie de bénéfiques: léger et agréable à lire, léger sans aucune note péjorative, je veux dire par là qu'il fait appel à des sentiments simples, l'amitié, l'amour, l'espoir, l'optimisme.
Il s'agit du premier tome d'une série qui en comporte 6. A la suite du décès tragique de son mari, militaire mort dans un accident d'hélicoptère, Jo-Mary décide d'acheter une maison d'hôtes dans un petit village côtier des USA. On va la suivre dans la découverte de sa nouvelle activité, et partager avec elle un moment dans la vie de ses clients, qui viennent tous rechercher, chacuns à leur manière, un peu de leur passé dans ce joli village. Les personnages sont attachants, et on envie d'aller plus loin en leur compagnie.
La lecture de ce roman est réconfortante, comme un chocolat chaud par un aprés-midi glacial d'hiver, on ne boude surtout pas notre plaisir, ce livre fleure bon la cire, les cookies juste sortis du four. A lire!
N°2-
Julian Fellowes est le créateur de la série Downton Abbey, en le lisant, je me suis demandée si je retrouverais dans ce roman tout ce qui me plaît tant dans la série télévisée, je n'ai pas été déçue, c'est aussi bien et j'ai eu même le sentiment que ce roman a servi de brouillon à la série, on y reconnait quelques personnages, notamment la marquise, qui se rapproche beaucoup du personnage de la comtesse douairière (ma préférée dans la famille!)
Dans ce roman, l'auteur nous invite à une étude presque entomologique des moeurs de la haute aristocratie anglaise, et du petit monde qui gravite autour, petits bourgeois ou nouveaux riches, qui n'ont aucun espoir d'en faire partie malgré tous leurs efforts, à moins qu'il faille conserver un chateau familial et financer les travaux, dans ce cas grâce au mariage on assurera la pérénnité du patrimoine.
Ce livre est à deux voix, celle d'un jeune homme plutôt de bonne famille, appartenance qui fait qu'on lui pardonne d'etre dans le monde du spectacle, et celle d'Edith, jeune femme issue d'une famille plutôt simple mais dont la mère nourrit de grandes ambitions à son égard.
En ouvrant ce roman, je ne savais pas du tout à quelle époque il se situait, j'ai été surprise de voir qu'il s'agissait des années 90, mais il aurait pu aussi se dérouler au début du siècle, tant les mentalités, le respect des convenances, la notion extrèmement forte de classe sociale prédominent toujours dans l'aristocratie.
Edith va faire son maximum pour se faire épouser par un comte, rejeton d'une famille trés ancienne, pas trés futé certes mais un homme droit et honnête. La mère de celui-ci à qui le respect des convenances tient lieu de colonne vertébrale, n'est pas fan de sa belle-fille, c'est peu de le dire.Les bonnes oeuvres, les thés, les visites aux hopitaux, le plaisir d'être appelée Mylady, la vie d'une lady anglaise à la campagne, ça va l'amuser un temps puis rapidement la lasser, jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'un acteur de série télé et quitte son mari...
C'est un roman que j'ai beaucoup apprécié, trés anglais, à la fois acide et sucré. On observe le parcours d'Edith, plus calculatrice que nature, et à laquelle on n'arrive pas vraiment à s'attacher, ni d'ailleurs à la plaindre.
A lire!