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Esprit Campagne, la vie en mieux
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L'art de vivre dans le sud ouest
 

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30 septembre 2013

Pour me faire passer en douceur le cap d'une

Pour me faire passer en douceur le cap d'une année supplémentaire, il me fallait une jolie surprise, au amoins! Ce fut un week-end à deux dans des lieux que j'affectionne, Saint-Malo, Dinard, Dinan...

 

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Mes adresses préférées:

- A St Pierre de Plesguen, en pleine Bretagne romantique, et à quelques kms de la côte, une maison d'hôtes pleine de charme avec un accueil attentif et trés sympathique, le Pont-Ricoul.  Demandez la chambre du jardinier, une maisonnette  face à l'étang. Prix vraiment  doux pour la qualité de l'accueil et de l'hébergement.

 

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Il ne faut pas manquer d'aller faire un tour à Combourg,  tout près, le soir, c'est magique!

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A Dinan, on se gare prés du port, et on monte à pied à la vieille ville par la rue du Jerzual. Cela grimpe trés fort, mais à mi-chemin on reprend des forces chez Maison Bleu Lin, un paradis pour les collectionneuses de mercerie ancienne (attention Claude ne vend plus que sur la boutique en ligne, au salon de thé, on peut admirer mais pas acheter, c'est un peu dommage)... Les scones servis avec de la véritable clotted cream et de la confiture y sont délicieux, on y fait même d'étonnantes rencontres...

 

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Tout en haut de la rue Jerzual, on découvre le centre ville, et on peut flâner sur l'ancien chemin de ronde d'où on a une vue superbe sur la ville et les jardinets des maisons. Si on a encore faim, on ne manque pas d'aller goûter à la cuisine gastronomique des Trois Lunes, excellente!

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- A St Suliac, sur le bord de la Rance, mon village préféré qui a su garder le charme des villages de pêcheurs, il faut dormir à La Margatière, une maison d'hôtes trés simple mais à l'accueil familial et chaleureux. De là, on peut aller à pied, déguster l'excellent cuisine du restaurant La ferme du boucanier, au décor de brocante et à la cuisine trés inventive. Le cuisinier, d'origine belge, mêle épices et saveurs nouvelles à des plats du terroirs, délicieux! La cuisine est ouverte sur la salle et on voit le chef s'activer sur nos assiettes.

 

- A Cancale, on n'oublie pas de faire le pleind 'épices chez Olivier Roellinger, un véritable voyage olfactif!


En revanche, mauvais point pour le Beurre Bordier, à St Malo, chez qui j'ai voulu faire mes achats: à 12h15, pour une fermeture de la boutique affichée à 12h30, il est impossible d'entrer, la porte est obstruée par des caisses, alors qu'il y a du monde à l'intérieur... tant pis pour eux, le beurre normand, c'est pas mal non plus!

 

 

La Bretagne, en septembre, c'est un régal!

 

 

 

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22 septembre 2013

Oh....euh...

 

oh Oh, le titre du dernier roman de Philippe Djian, est l'un des derniers mots du livre. On ne sait pas si cette interjection exprime la surprise ou la joie ou un sentiment plus mitigé. Tout autant mitigé mon avis sur ce livre, pour moi, Oh... c'est euh.... Parce que je ne peux pas dire exactement si j'ai aimé ou pas.

L'auteur, d'abord. Philippe Djian figure parmi mes écrivains préférés. Comme beaucoup d'ados, je l'ai découvert avec Bleu comme l'enfer ou 37°2. Je l'ai suivi tout au long de ses romans, avec peut-être moins d'enthousiasme pour Doggy Bag, c'est pour moi le plus américain des auteurs français et j'aime beaucoup son style, le style de ce roman-ci est trés différent des précédents, il m'a semblé. Peut-être ce qui m'a gêné, je n'ai pas retrouvé le style Djian.

Le roman. Il se lit d'une seule traite, sans respiration, d'autant qu'il n'est rythmé par aucun chapitre, les pages s'enchaînent, les personnages sont nombreux, et on se sent aspirée dans un tourbillon.

L'histoire. Dans ce livre, Djian se met dans la peau d'une femme, et dans ce rôle là, il ne m'a que moyennement convaincue. On va suivre pendant un mois de décembre, Michèle, cinquantenaire active, associée dans une boîte de production et des personnages liées à elle d'une façon ou d'un autre. Sa mère, nymphomane affirmée avec qui elle n'a pas de bonnes relations. Son fils, plutôt raté professionnellement et sentimentalement, vit de petits boulots et surtout du soutien financier de sa mère et s'apprête à adopter l'enfant de sa compagne, dont il n'est pas le père. J'ai trouvé assez drôle la description de celle-ci, qui passe sa journée devant la télé. Il y a aussi son ex-mari qui trouve qu'elle ne le soutient pas suffisamment professionnellement, il est convaincu d'être un auteur de talent. Il y a sa meilleure amie, associée avec elle, et surtout le mari de celle-ci, avec qui Michèle couche depuis des années en secret. Il y a aussi le voisin. Et celui dont l'ombre plane sur tout le roman, son père qui a commis un crime abominable lorsqu'elle était enfant et qui est en prison.

Le roman s'ouvre sur un viol subi par Michèle, elle n'a pas vu son agresseur. Alors que n'importe quelle femme irait porter plainte, elle, non. Elle va ranger tranquillement le désordre laissé par la lutte, elle va prendre sa douche et continue sa vie. Forcément, à chaque homme croisé, elle va se demander si ce ne pourrait pas être lui. Jusqu'à ce qu'elle le trouve. Et au lieu de le dénoncer, elle va entrer avec lui dans un jeu sexuel des plus étonnants, lui ne pouvant obtenir de plaisir qu'au cours d'un viol, et elle va donc se plier à ses désirs... Pour le plaisir que ça lui procure aussi, pour le pouvoir que ça lui donne sur lui? On ne sais pas trop... Tout ceci tournera mal, évidemment, mais je vous laisse le découvrir.

Dans ce livre, on se questionne beaucoup sur le temps qui passe, l'âge, le sexe aussi, les relations mère-fille et mère-fils. Djian égratigne aussi au passage le monde de la culture aux égos surdimensionnés, ça, c'est assez drôle.

En résumé, un nouveau roman de Djian, c'est toujours une bonne nouvelle, mais celui-ci est un peu à part...

 

 

12 septembre 2013

Un dimanche à la campagne

 

Certains dimanches  de chine se révèlent plus prolifiques que d'autres, celui-ci  fut un bon cru...

 

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Un escabeau, une table à repasser ancienne que je cherchais depuis longtemps, une corbeille à linge immense (j'adore les corbeilles, j'ai été lingère dans une autre vie, je suis sûre :-) ), deux jolis chevets presque identiques dont les formes galbées et féminines m'ont plu, du linge, des tiroirs de grainetiers, des livres à la jolie couleur gris-bleu etc...

 

 

 

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