Mes livres, en Février
Ma grand-mère avait les mêmes, de Philippe Delerm
Ce livre de Philippe Delerm est dans la continuité de La première gorgée de bière, il s'agit ici de décortiquer ces expressions qu'on dit sans y penser, et qu'on entend trés souvent. C'est bien vu, et drôle, comme celle-ci qu'on entend souvent sur les marchés: y a un peu plus, je vous le laisse? Très vite lu, ce sont des textes trés courts, un peu comme des friandises, enfin pour celles et ceux qui aiment Philippe Delerm, c'est mon cas.
Tu ne jugeras point, d'Armel Job
Un bébé laissé devant une boutique par sa mère, disparait. On va suivre l'enquête, enlèvement ou crime, tout le monde est suspect et même la mère.... Cela se passe dans une petite ville de Belgique, il y a un peu de l'ambiance provinciale des romans de Simenon, je n'ai pas vraiment accroché même si c'est bien écrit, je crois que j'ai été un peu gênée par le fait qu'on ne situe pas l'action dans le temps, je ne sais pas pourquoi.
La liste de mes envies, de Grégoire Delacourt
Blanche étincelle, de Lucien Suel
J'ai découvert cet écrivain suédois avec le premier opus de cette série des saisons, Hiver, un vrai thriller, de ceux qui vous empêche de fermer l'oeil de la nuit, terrifiant et terriblement angoissant. Le deuxième, Eté, m'a déçu. Je trouve qu'il accorde trop d'importance finalement à la psychologie des enquêteurs plutôt qu'à l'enquête. Et dans son effort de nous faire vivre un été étouffant et caniculaire, il en fait beaucoup trop, et rien à faire, je n'arrive pas à croire qu'on puisse étouffer de chaleur en Suède!
Les premières pages de ce thriller mettent le lecteur sous tension. L'atmosphère y est terrifiante et terriblement oppressante et laisse présager un de ces livres dont on ne referme pas les pages sans être aller jusqu'au bout. Hélas, passés les premiers chapitre, mon intérêt est trés vite retombé et j'ai abandonné la lecture. Je ne sais pas exactement pourquoi, c'est assez étonnant. Un détail peut-être mais j'ai trouvé désagréable la mise en page, avec finalement peu de caractères par page, ce qui fait un gros pavé de ce roman et on se retrouve à tourner trés vite les pages. Deux mots tout de même de l'histoire. Un déséquilibré s'attaque à des femmes, sans douleur, il les lobotomise proprement et simplement. Deux femmes vont se lancer à ses trousses, une journaliste et le medecin qui s'occupent des victimes. Petite déception, j'avais entendu beaucoup de bien de ce roman.