Lectures de juillet
Là aussi, j'ai pas mal de retard pour vous parler de mes dernières lectures. Et aussi pour terminer mes livres, la tête posée sur l'oreiller, je m'endors sans avoir le temps de parcourir quelques pages, les joies des vacances des familles recomposées!
Ce livre, ou plutôt son auteur, a été une divine surprise. Je n'avais jamais rien lu de Michel Houellebecq, un peu rebutée par ce que j'avais pu lire ici ou là, bref pas mal d'a priori à son sujet, sa personnalité border line, ses rapports avec sa mère, je l'avoue m'avait refroidie. Je l'ai donc découvert avec ce livre, emprunté à la biblio un jour de grande disette dans le rayon des nouveautés. Je l'ai lu, dévoré même, envoyé balader avec ma délicatesse coutumière quiconque venait me déranger (à 8 personnes et deux chiens à la maison, inutile de vous dire que c'est assez souvent) pendant ma lecture... Lu d'une traite, et aimé tout sans restriction, l'histoire, originale, où Houellebecq incarne son propre personnage d'auteur déjanté (l'auteur qui vit claquemuré chez lui, sale, qui boit et ne veux voir personne), les personnages trés bien croqués, l'auto-dérision et l'humour de cet auteur ont été vraiment une révélation pour moi. Du coup, je me lance dans la lectures de ses autres romans et j'ai commencé Les Particules Elémentaires.
Si vous avez aimé le précédent livre de Brady Udall, Le destin miraculeux d'Edgar Mint, vous aimerez celui-ci. C'est un gros pavé, parfois avec quelques longueurs c'est vrai, mais j'ai bien aimé ce livre. Le personnage principal, mormon convaincu, a 4 épouses et 28 enfants. Une épouse c'est parfois compliqué, imaginez donc multiplié par 4, et vous aurez donc une idée du parfait enfer conjugal que cet homme vit. C'est à la fois instructif pour qui, comme moi, ne connaissait pas du tout les principes de cette religion, et vraiment trés drôle. Même si le personnage est parfaitement agaçant de mollesse et d'immobilisme. Dans ce livre, ce sont les femmes qui ont le beau rôle, c'est plutôt bien!
Je connaissais Nicolas Rey par ses chroniques sur France Inter, je le découvre à travers ce livre, un roman qu'on imagine sans peine, auto-biographique. C'est tout aussi sexe-drogue-médocs-tabac-déprime que du Frédéric Beigbeder, avec peut-être une touche d'humour en plus. On aime ou on n'aime pas, à vous de voir!
4 mères,afin de renouer les liens avec leur fils, liens qu'elles imaginent distendus, s'imposent chez eux le temps d'une semaine. Inutile de dire qu'elles ne sont pas vraiment les bienvenues... Assez bien vu, ce livre m'a poussée à me demander quelle genre de mère je suis avec mon fils et ce que je pourrais découvrir sur celui-ci si je m'immisçais dans sa vie de cette façon. Avons-nous besoin de tout savoir sur la vie de nos fils?!