Une forme de vie, d'Amélie Nothomb
A chaque rentrée littéraire, son Amélie Nothomb, tout aussi régulière que la chute des feuilles, arbres et impôts confondus. Cette année, le rendez-vous a été raté en ce qui me concerne. Je n'ai pas aimé ce livre, et l'histoire me laisse assez mal à l'aise. Amélie Nothomb a choisi la forme de l'auto-biographie romancée ( pas certaine que ça existe :-) ) couplée à la forme épistolaire. En fait, ce roman est une correspondance entre l'auteur, et un de ses lecteurs. Celui-ci est un soldat américain, basé en Irak, et obèse. Je ne suis pas arrivée à savoir si l'auteur avait de la tendresse ou plutôt du dégout pour son personnage, pour qui cette obésité morbide devient le moyen de se suicider pour échapper à sa condition de soldat. Amélie Nothomb a sans doute voulu nous interroger sur notre perception des personnes obèses, mais elle y va vraiment trés fort, et je crois que c'est finalement ce qui m'a mis mal à l'aise. Ajouté à ça, un revirement de situation, une fin pas trés crédible et une écriture vraiment "service minimum", je suis restée sur ma faim. Amélie, s'il te plaît, prends un an de plus s'il le faut mais quoi, écris-nous des vrais bons livres :-)