Windows on the world de Frédéric Beigbeder
Je ne suis pas fan du tout de Frédéric Beigbeder, mais j'ai choisi ce livre parce qu'un lecteur de ce blog me l'avait conseillé dans les commentaires, en le présentant comme son meilleur roman.
Windows on the world est le nom du restaurant situé au sommet d'une des tours jumelles du World Trade Center. Un père divorcé et ses deux petits garçons choisissent d'y prendre leur petit déjeuner, le 11 septembre 2001. La suite, on la connait tous, on l'a suivi en direct sur nos écrans de télévision. Beigbeder a choisi d'en faire un roman en imaginant, minutes aprés minutes, ce qu'ont pu ressentir les personnes présentes dans les tours, et condamnées à une mort certaine et terrifiante.
Encore une fois, ce roman n'est qu'un prétexte pour parler du sujet préféré de l'auteur: lui, encore lui et toujours lui. J'ai retrouvé quasiment les mêmes mots que dans un Roman Français, lorsqu'il évoque son enfance ou adolescence.Entre ça et les citations dont il truffe ses pages, c'est ennuyeux au possible. Plus qu'ennuyeux, presque indécent. L'auteur pour mieux s'imprégner de l'atmosphère de son roman, s'installe dans un restaurant de la Tour Montparnasse, on est le héros qu'on peut, et fait un parallèle entre sa vie de père divorcé et celle de son personnage. Ce livre m'a laissé un sentiment de malaise, on se sent horriblement voyeur et démuni devant la douleur et la peur des personnages en sachant ce qui va arriver, et j'ai détesté. Il ne suffit pas d'être célèbre, habitué des plateaux télés et chroniqueur mondain pour être un bon écrivain.Mais par contre, ça aide pour faire vendre.